Pour protéger la nature, il faut se rendre compte de son potentiel. Fauvette, Castor et l’Eterlou vont expérimenter la vie au grand air pour mieux comprendre les enjeux sociétaux. Ensemble, ils vont vivre de nombreuses aventures.
4ème de couverture
Avec un souci constant de respect pour l’environnement, Fauvette tente, sans succès notable, d’y éduquer le jeune Castor aux principes et aux vertus de base de l’écologie. Ce dernier, estimant qu’être écolo ne doit pas s’ajouter à la lourde tâche d’être écolier, s’accommode toutefois des consignes de sa préceptrice pour des raisons propres à la gente masculine…
L’une a les pieds sur terre, l’autre est un vrai pied sur Terre!
Mon avis
L’écologie est un sujet d’inspiration pour la bande dessinée. Jérôme Phalippou a décidé de s’en inspirer afin d’y mettre trois personnages qui vont réfléchir à leur rapport à la nature, la pollution, la consommation… Ainsi tout va tout être raconté à travers principalement des gags en trois cases. On rencontre une sorte de copie de Tom Raiders en version champêtre qui porte le prénom improbable de Fauvette. Comme elle a tout de l’héroïne de jeu vidéo, les lecteurs pourront mâter une très jolie femme à forte poitrine. Heureusement qu’elle a de la suite dans les idées sinon on aurait pu croire qu’elle serait une potiche. Puis nous avons un petit garçon, blond qui porte le prénom étrange de Castor. Sans grande surprise, il est celui qui polarise l’attention avec l’ensemble de ces gaffes. L’humour repose sur ces erreurs et son tempérament insatisfait. Et enfin, un chevreau qui les accompagne et qui parle. Lui aussi à le droit à une appellation surprenante : Eterlou. Malheureusement le trio ne surprend pas vraiment pas ni sur le fond et ni sur la forme et ne fait pas spécialement rire. Et pourtant, les choses commençaient assez bien avec une histoire de plusieurs pages dès le début. Le scénariste s’amusait de lui-même en s’intégrant dans le récit. On aurait pu croire que cette idée allait être poussée sur la longueur, permettant aussi d’interroger ces propres convictions environnemental. Mais le classicisme reprend le dessus même si quelques intégrations de dessins type croquis se font ici et là. La lecture est au final un peu décevante ce qui n’incite pas forcément à poursuivre avec le tome 2.
Une bonne volonté de sensibilisation qui ne fonctionne pas forcément.