Démonistes – Tome 2 – Tillie – Olivier Gay et Geyser

Le sort du monde reste entre les mains de trois personnes. Les démons commencent à arriver en masse. Les années s’écoulent avec un échappatoire qui se réduit chaque jour pour le genre humain.

Une faille démonique s’ouvre progressivement laissant entrer des démons pires les uns des autres. Seul Vlad aura le pouvoir de la referme. Le seul hic repose sur le fait qu’il est dans le coma et qu’un terrible démon, Hepsar veille sur lui. Est-ce en lien avec ce qui s’est avant? Tillie a décidé de couper les ponts avec son amoureux, le fameux Vlad. Elle l’a vu coucher avec une autre fille. Toutefois, c’était un piège avec une succube qui avait juste l’apparence du jeune homme. « Tillie enfuie, Jonas banni… L’année scolaire n’avait pas du tout la même saveur ». Une fois son diplôme de démoniste en main, il garde le même objectif, reconquérir l’élue de son coeur. Une fois à la rue sans argent, il doit trouver le moyen de survivre. Pourquoi ne pas se lancer dans des combats en arènes? Pour l’instant, il sort vainqueur à chaque combat. Sa motivation reste identique : prouver son amour à la même femme. Les protections autour d’elle sont importantes alors comment y arriver? Prendre l’apparence d’un démon messager, voilà la solution. Mais il n’avait pas prévu son ancien ennemi secret. Hop, envoyé dans le royaume des démons. Grâce à son ingéniosité et sa détermination, Vlad s’en sort. Il fait de son mieux pour revenir dans le monde des humains. Tillie va t’elle le laisser faire? Et si ce n’était pas vraiment Tillie et juste une personne avec son apparence? Est-ce que l’amour peut triompher de tout?

Les fans d’héroïc fantasy et de jeux de rôle ne seront pas perdus en se plongeant dans la suite. A nouveau on retrouve les clichés du genre. Du côté graphique des monstres assez hideux, des filles à grosses poitrines, des armes imposantes et du côté des mots jeux de mots potaches, clins d’oeil à la culture populaire (« Yipee Ku Yay ») et remarques misogynes. Les couleurs sont sombres et assez classiques. On pourrait même s’étonner que l’héroïne porte des vêtements qui recouvrent en grande partie son corps. Même si sa poitrine est très généreusement soulignée. On se souvient de Marlysa, Ekhö ou Pélisse. Les femmes résistent très bien au froid, aux branchages, aux insectes… dans le 9ème art et les clips de rap. Et elles possèdent toujours un bikini sur elle pour satisfaire les fantasmes des hommes. Quoi on ne vous l’avait pas dit, les femmes sont justes là pour plaire aux hommes. D’ailleurs, parfois, cela leur fait perdre la raison. Encore la faute des femmes, si faible. Heureusement qu’on leur donne en plus d’un généreux physique quelques pouvoirs. On aurait risquer de croire que c’était un fantasme écrit et dessiné par des hommes et pour des hommes. Pourquoi vouloir réinventer la roue? Pour la structure du récit, à l’instar du premier tome, on alterne avec des bons dans le temps. Le scénariste veut faire monter le suspens qui expliquerait pourquoi nos héros en sont là. Heureusement car l’intrigue repose uniquement là-dessus. Une histoire d’amour et de jalousie qui crée le chaos de toute une société. Heureusement qu’il y a aussi une volonté de réforme sociale de fond, sinon cela aurait trop simpliste. A moins que…

Parfois, il faut savoir se contenter des ouvrages plus classiques pour éviter les copies moins drôles.

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