Born to be on air ! – Tome 4 – Hiroaki Samura

Le monde de la radio reste toujours aussi tendu. Minare va-t-elle pouvoir trouver son identité et perduré ? Pour avoir la réponse, va falloir bosser.

4ème de couverture
Minare s’apprête à lancer son émission attitrée, mais elle est convoquée par l’animatrice vedette de la station et se prend une volée de bois vert. Dans le même temps, l’auteur Kureko, dont Mizuho est amoureuse, pourrait bien quitter la radio de Moiwayama. Minare compatit pour la jeune fille au cœur brisé, mais en arrière-fond, un grand événement officieux se prépare entre les radios de Hokkaidô. Le destin de chacun se met en marche avec fracas !

Mon avis
Hiroaki Samura ne manque vraiment pas d’idée pour avancer dans son manga sur la radio. Il a choisi un milieu assez peu abordé dans le 9ème art. La radio est un média qui perd de la reconnaissance du public avec la concurrence d’internet et de la télévision. Le constat semble plus catastrophique au Japon qu’en France. Un milieu difficile où il est compliqué de se faire sa place. Le tome se concentre sur la mise en place d’un vrai concept d’émission avec des témoignages, de la fiction, de l’interprétation d’un texte et d’une partie d’improvisation. Deux intrigues amoureuses prennent progressivement sa place avec la femme qui travaille gratuitement au restaurant de curry et Mizuho qui aime celui qui écrit les scénario. Aucune de leur aspiration n’a été satisfaite pour l’instant. Le mangaka pourra en faire des rebondissements par la suite pour donner plus d’épaisseur au scénario. Les choses s’étirent à foison ce qui fait que l’attention au fur et à mesure se perd. Même si l’héroïne, Minare, est sympathique avec son mauvais caractère et son envie de changer, il manque quelque chose pour s’attacher à elle. Il en ressort une sorte de désorganisation globale. Le trait assez sombre et chargé n’aide pas du tout à alléger le tout. Rien n’incite vraiment à aller plus loin car notre curiosité n’est pas si titillée. On sait qu’il reste toujours une inertie dans ce faux dynamisme.

Un tome qui reste dans la continuité des précédents mais que l’on aurait aimé plus structuré.

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