« Blade Runner » est une oeuvre qui interroge notre société et le futur. Une dystopie intense et forte qui marque les esprits. Mais qu’est-ce qui fait que ce film marque encore les esprits?

Tout débute avec le roman de Philip K. Dick « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques« . Un livre dont s’est très librement inspiré Ridley Scott pour faire son film devenu culte « Blade Runner » de 1982. Nous sommes dans une version dystopique de Los Angeles, dans un monde très polluer, beaucoup d’asiatique et surtout dans une société multiethnique. Le monde sombre où chacun doit vivre sur une planète qui a été détruite à cause des choix de l’homme. On pourrait prendre cela pour une vision possible du futur. Bien entendu, quand on est riche, les questions se posent moins sur l’avenir. Les privilèges font voir le monde autrement. Les pauvres vivent en bas dans la rue et tentent de s’en sortir. Ce qui est déjà le cas dans beaucoup de pays du monde.

Un univers visuel visionnaire par rapport à son époque. D’ailleurs, le film a reçu un accueil des plus négatifs à sa sortie. A l’époque on imaginait le futur blanc, lumineux mais pour lui il devoir être noir, sombre. Il s’est inspiré de Metropolis (1927) de Fritz Lang et des peintures réalisées Syd Mead commandées par le réalisateur. Tout a été réalisé sans effet numérique contrairement à sa version de 2017.

Mais notre héros, Harrison Ford,, doit tuer les réplicants. Au début, il fait bêtement ce qu’on lui demande jusqu’à ce qu’il sympathise avec certains. La chose surprenant, c’est qu’il est lui même un réplicant. Cette démarque renvoie à une interrogation assez simple : c’est quoi être un humain? Une thématique qui reste toujours d’actualité avec le développement de la robotique et de l’IA.

Un documentaire qui donne envie de lire le roman, la version du film de 2007 et la dernière adaptation de 2017.

Lien : https://www.arte.tv/fr/videos/089086-000-A/blade-runner-au-dela-de-la-fiction/

Présentation officielle
« Une exploration de « Blade Runner » de Ridley Scott, mal accueilli à sa sortie en 1982 et devenu depuis un film culte, dont l’imaginaire dystopique a été rattrapé par la réalité.

Au début des années 1980, le Britannique Ridley Scott pose ses valises à Hollywood. Après Les duellistes et Alien, le cinéaste se lance dans la réalisation de Blade Runner, un film de science-fiction librement adapté d’un roman de Philip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? Dans le Los Angeles de 2019, un ancien policier, interprété par Harrison Ford, est chargé de traquer un groupe d’humanoïdes, les réplicants. Plongée sous une pluie battante et dans une obscurité que percent les néons publicitaires, la ville californienne devient le cadre d’un monde dominé par l’intelligence artificielle et des entreprises surpuissantes. Quatre décennies plus tard, le film, qui fut mal accueilli à sa sortie, s’est imposé comme une dystopie visionnaire. Alors que les tentes de sans-abri ont envahi la tentaculaire cité des Anges, le changement climatique, la société de surveillance et la toute-puissance des géants du numérique sont désormais au cœur des préoccupations. 

Phénomène 
C’est à une exploration d’un film devenu culte qu’invite ce documentaire. Nourri d’archives et d’extraits des différentes versions de Blade Runner (celle de 1982, la director’s cut de 1992, la final cut de 2007, mais aussi Blade Runner 2049, réalisé en 2017 par Denis Villeneuve), il donne la parole à ses principaux artisans, parmi lesquels Ridley Scott, les comédiens Harrison Ford et Joanna Cassidy, le designer Syd Mead, le chef décorateur Alex McDowell ou encore le responsable des effets visuels Douglas Trumbull. Puisant aux sources de la science-fiction, le réalisateur établit des parallèles avec Metropolis (1927) de Fritz Lang, autre chef-d’œuvre du genre passé à la postérité. Une relecture documentée d’un film qui a démontré que l’imaginaire fertile du septième art pouvait, parfois, être rattrapé par la réalité. »