La pandémie a touché toute la population du monde. Chacun a du s’adapter selon le pays et faire face avec une maladie invisible qui tue. Un coup de crayon permet de dresser un portrait de sociétés qui changent.
L’association Cartooning for Peace propose un nouvel recueil de dessins en rapport avec l’actualité. Et que pouvons-nous trouver comme sujet qui fait toujours la une? Sans aucun doute possible, la pandémie. Les dessinateurs du monde entier ont pris alors leurs crayons et leurs tablettes pour faire part de ce qui se passait. Ainsi on parle aussi bien du traumatisme des gens lié au confinement strict que le reniement de certains politiques. Personne n’est épargné et tout est dit avec humour, humour noir et absurdité. Un reflet fidèle d’une réalité encore très vivante. Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste, commente avec son regard réfléchit et critique cette période. Elle nous incite à regarder les choses avec un autre regard.
Le dessin de presse a quelque chose de très révélateur. Une image suffit en général pour mettre le doigt sur la zone sensible. La pandémie a modifié le quotidien des citoyens du monde entier. Alors c’est impossible de ne pas se retrouver dans certains. On y découvre la peur, la résilience, l’abandon, l’espoir, le déni, la rébellion, la tristesse.. Une lecture qui redonne le sourire et incite à regarder rétrospectivement cette année de passée. Une fois encore cela montre que derrière une image se cache bien plus de chose. Espérons qu’un jour on pourra à nouveau sortir sans masque, respirer paisiblement, revoir nos amis et nos familles et que tout cela sera juste un long et désagréable cauchemar.
Un livre percutant et réflexif.
Excellent ! Oui, les dessins de presse mettent souvent le doigt où ça fait mal et ça dérange certains… puis on les interdit
quand on les interdit c’est que cela dérange. Mais la question est qui? Faut-il s’autocensuré pour éviter de déranger des gens? Un sujet d’actualité et surtout très politique à l’approche des élections.
Soit ça vient de gens qui ne le comprennent pas et qui s’offusque ou qui n’ont pas le second degré pour voir dans le dessin, non pas une moquerie, mais une pique. Charlie ne se moquait pas du prophète mais des cons…
On dérangera toujours quelqu’un, quoi qu’on fasse, dise… Les journaux qui emploient les dessinateurs de presses devraient avoir plus de couilles, mais ils ont peur du scandale sur les réseaux, de la perte d’abonnés et ils cèdent au chantage.
Plantu disait dans une interview qu’il avait parfois été censuré au Monde. Il fallait ménager certaines personnes au pouvoir. Sarkozy avait fait pression pour qu’il lui retire les mouches au-dessus de lui par exemple.
j’aime bien dans 28 minutes le vendredi car un dessinateur de presse fait des dessins en live pendant l’émission. On voit qu’il faut être vif d’esprit et critique.
C’est pour cela que j’ai mis une rubrique dessin de presse pour le challenge. Ce n’est pas un genre que l’on lit facilement car très critique et quelque soit le sujet.
Ah oui, il avait des mouches, le Sarko !! 😆 Cabu lui faisait des pointes sur la tête, comme des cornes de diable 🙂 On avait interdit Guillon et son spectacle dont le titre était « en mai, je m’en vais aussi » (référence à Sarko qui finissait sa présidence).
J’adore les dessin de Kroll, moi, un Belge.
Kroll vient de rejoindre l’émission 28 minutes, je l’ai vu la semaine dernière. Drôle de coîncidence. 🙂
Mince alors, je ne le savais pas !
va falloir regarder Arte maintenant le vendredi à 20h00. Toutes les semaines c’est un dessinateur de presse différents. Il y avait Coco avant mais avec son nouveau taf je ne sais pas si elle reviendra 🙂
ok
Kroll
https://www.lesoir.be/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_16_9_extra_big/2021/03/10/node_360026/27963172/public/2021/03/10/B9726387081Z.1_20210310192149_000+GL2HOHGEI.1-0.jpg?itok=cFfJbKzo1615400515
trop drôle. A offrir à des jeunes mariés 🙂
Oui !