La nature change par conséquent la vie des ours aussi. Pourront-ils s’en sortir ? L’avenir de Waluk s’écrit aujourd’hui.
Waluk se sentait bien seul dans sa grotte enneigée. Pour se réconforter, il pensait à sa mère qui l’avait abandonné. « Il pouvait sentir sa langue chaude sur ses oreilles et ses yeux. Il était de nouveau heureux ». Son estomac crie famine mais comment chasser ? Pour l’instant, il se contente d’algues et de poissons morts. Mais qu’est-ce qu’il aimerait manger autre chose de plus nourrissant. Par chance, un oiseau dans le ciel semble lui montrer un chemin. Qu’elle n’est pas sa surprise en arrivant devant des milliers d’oiseaux. Un grognement et hop des centaines d’œuf l’attentent pour être dévoré. C’’est là qu’il va faire la rencontre d’Esquimo, un vieil ours solitaire. Patiemment, ou presque, il partage son expérience. Lui aussi a été abandonné par sa maman même si c’est l’homme qui l’a tué. Une espèce qui marche à deux pattes et dont il faut faire attention. Parfois, ils viennent en groupe pour faire du tourisme et les narguent avec de la nourriture. Ce qui a tendance à fâcher les plantigrades. La faim les pousse à aller de plus en plus proche de ces humains surtout qu’il y a des décharges avec des déchets comestibles. Et aussi des pièges pour les attraper. Esquimo va se faire prendre. La nuit Waluk regarde le ciel et voit Nanuk, le roi des ours. Il faut sauver son ami et grâce aux autres de son espèce, ils pourront l’aider tous ensemble. Fait rare mais pas impossible. Les deux ours reprennent leur vie et repartent en quête de pitance. Pour cela, ils prennent la mer. La première fois pour petit ours. Est-ce que cela sera mieux ailleurs ?
Comment parler aux enfants de la disparition des ours blanc et du réchauffement climatique ? Le 9ème art est l’outil idéal pour rendre un message à la fois efficace et instructif. D’autant plus que les ours blancs possèdent un capital sympathie assez important. Et notre héros est un ourson abandonné par sa mère comment ne pas craquer ? Il doit découvrir la vie et apprendre de ces erreurs. Par chance, il n’est pas seul, un ours plus âgé lui transmet son savoir. L’homme est dangereux car il le tue pour prendre sa peau. Et le climat change ce qui engendre des difficultés comme la réduction de nourriture. Des hommes leur donne des sardines afin de les compter en autre chose. Mais cela modifie les comportements naturels de l’animal. Sans oublier les changements globaux dus aux humains qui remet en cause tout un équilibre naturel. Une façon très pédagogique d’évoquer l’environnement. Vous pourrez ainsi ouvrir une discussion avec vos enfants sur les causes et circonstances des bouleversements actuels. Emilio Ruiz conserve une part d’onirisme et de tradition tout de même avec cette référence à Nanuk, une légende inuit, d’un ours blanc. L’ensemble se révèle sous la plume d’Ana Miralles connue pour son travail sur la série « Djinn ». Cette fois, son univers est tout autre avec plein de douceur et de délicatesse. Les tons blanc et bleu nous plongent dans le froid polaire où l’on rencontre de nombreux animaux. Un tome qui donne envie de retrouver nos deux ours préférés pour la suite de leurs aventures. Vont-ils pouvoir survivre ?
Une très jolie bande dessinée pour parler des animaux et du changement climatique aux plus jeunes.
L’avis de Belette : « Ce premier tome de Waluk est vraiment une réussite, tant au niveau des personnages animaux, du scénario, du message se trouvant dans ces pages et des couleurs utilisées. Bref, une réussite à tout points de vue. »
important pour le thème et j’aime le graphisme!
il y a une suite dont je vais bientôt parlé 🙂
J’aimerais découvrir cette bédé !
tu veux que ta grand-mère vienne faire la vaisselle?
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