Que diriez-vous d’aller « Au pays des monstres »? Vous avez juste à rester dans votre canapé confortablement et vous laissez porter. Prêt pour l’aventure?
Du 10 mars jusqu’au 28 juin 2020, le musée d’Orsay organise une exposition autour du travail de Léopold Chauveau. Un artiste singulier, à la fois sculpteur, illustrateur et auteur de livres pour adultes et enfants qui possède une imagination au combien fertile. Les monstres deviennent des figures représentatives de son travail. « Malgré leur singularité, les monstres sculptés de l’artiste peuvent s’inscrire dans une généalogie de l’histoire de l’art, on pense notamment aux gargouilles médiévales ou à des influences japonaises. En dessin, Chauveau adopte un trait synthétique, précis et incisif pour représenter ses personnages dans un style naïf, dans des décors simplifiés mais explicites. »
Suite à une donation son petit-fils au musée d’Orsay en 2017 (18 sculptures et 100 dessins), les conservatrices Ophélie Ferlier-Bouat et Leïla Jarbouai ont décidé de mettre un éclairage sur l’homme dans une exposition nommée « Au pays des monstres ».

En attendant de pouvoir découvrir l’exposition, vous pouvez découvrir 30 films d’animation réalisés par les étudiants de première année de motion design des Gobelins, l’école de l’image. Leur consigne? Faire un film d’animation de 2 minutes maximum avec une libre interprétation des sculptures de Chauveau, des Paysages monstrueux et de l’histoire du « Bouffon Babriot ». J’ai une petite préférence pour Fin mars de Paul Cotoni, Interférences par Marie David, Une disparition d’Eve Agathe, Monstragoria de Bérénice Gohel, Du cœur à l’ouvrage d’Ophélie Ostermeyer et Vie nocturne d’Elli Coulombier.
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