L’ami de Karolyn vient de mourir. Une fée lui annonce qu’il existe un antidote pour le sauver. Mais pour cela, il va falloir affronter un terrible sorcier et vaincre des pirates. Sera-t’il à la hauteur de ce défi ?

Il existe des bandes dessinées qui ne peuvent avoir qu’une vie dans leur époque. C’est le cas de la série en deux tomes de Karolyn sortie en 1977 sous le nom « Cyril et le château aux mille diamants » qui a pris un sérieux coup de vieux à la lecture. Même s’il a été réédité en 1989 chez Dargaud et 2008 aux éditions Vagabondages, je doute qu’un large public soit tombé sous le charme. Un dessin qui correspond à des canons de l’époque qui semble assez sommaire de nos jours. L’histoire reste assez simple avec des personnages auxquels je n’ai pas pu m’attacher. Mon regard sur l’histoire à changer en dix ans car j’en ai lu des bandes dessinées depuis. Est-ce que je vais oser me replonger dans « Percevan » du même créateur qui m’avait enchantés adolescente ? J’avoue que j’hésite beaucoup. Le récit avance assez vite pour s’éterniser sur cette histoire de vilains pirates exploitants. On se demande pourquoi les bestioles bleues n’ont pas mis en place une révolution contre cinq humains assez stupides. Bien entendu, tout fini bien et tout le monde reprend vie. Au final, l’histoire qui ne m’a pas convaincu et m’a ennuyé. Parfois, il faut garder le souvenir de ces lectures de jeunesse et ne pas les relire avec les yeux de grands. La magie de l’époque a disparu et il reste une impression d’un autre temps qui est dépassé. Je ne vais pas tenter la lecture de la suite.
La magie de l’univers des années 80 s’est perdue car en grandissant j’ai perdu son âme d’enfant.

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