Bref, Robert Benchley était de cette trempe d’hommes trop rares qui, toute sa vie durant, s’évertuera à montrer une Amérique triomphante que si le monde ne peut appartenir aussi à ceux qui se lèvent tard, alors franchement, où est l’intérêt?
Sacrifions sans hésiter nos préjugés mesquins sur les lève-tard, pensons donc à la journée qui nous attend et à notre productivité.
4ème de couverture
Beaucoup de gens nous ont demandé : » Pourquoi choisir la bicyclette ? Pourquoi braver le danger ? »
Nous sommes tout à fait conscients des risques, cependant la bicyclette nous a paru le moyen le plus logique d’atteindre le Pôle, au vu de l’équipe que nous formons. Certes, cela n’aurait pas été possible il y a encore trois ans. Mais depuis, nous avons tant appris sur le magnétisme terrestre et le pilotage de la bicyclette ! Et grâce aux nouvelles techniques d’équilibrage récemment mises au point, nous sommes persuadés d’avoir quasiment atteint le risque zéro. D’ailleurs, en cas d’accident, le point de chute le plus éloigné se situe dans un arc de cercle de 1,8 mètre de diamètre. Or, sous cette latitude (ou tout autre que nous sommes susceptibles de traverser), le taux d’accélération d’un corps en chute libre est de 6,7 mètres par seconde. Faites le calcul vous-même : vous verrez que ça ne peut pas faire très mal.
En me baladant dans une librairie, ce petit livre trônait dans les coups de coeur du libraire. Un coup d’oeil à la 4ème de couverture où c’est noté « Robert Benchley est l’un des plus célèbres chroniqueurs humoristiques de l’entre-deux-guerres aux Etats-Unis.« . Un des plus célèbres chroniqueurs humoristiques alors le livre doit être bien sympathique à lire. La déception arriva vite dans la lecture.
Robert Benchley soutenu par son journal avec des amis, décide d’aller à la conquête du Pôle Nord en vélo, pour concurrencer Richard Byrd qui lui s’y rend en hydravion. Il publia ces aventures en six parties dans Life.
Pas besoin de vous dire qui a gagné entre un hydravion et un vélo. D’ailleurs, l’auteur n’ira pas très loin, car tout est prétexte pour s’arrêter, boire et manger. Rien de bien particulier se passe et l’ennuie me gagne à chaque page tournée. Peut-être que l’humour, s’il y en a dans ce livre des année 1926-1927 ne me touche pas particulièrement. L’effet est pire à la lecture du deuxième texte La vie sportive aux Etats-Unis paru en 1930 dans Liberty Magazine où je n’y ai vu aucun intérêt.
Bref, une bien décevante lecture. Heureusement que ce n’était pas un gros livre.
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