Une fleur n’est jamais plus belle qu’à l’instant précis ou elle commence à faner…
Cela fait quelques années que je vous fréquente ! Plus fort que l’amour c’est… le déclin de l’amour.
4ème de couverture
C’est la saison des pluies, les hortensias sont en fleur. Le mangaka français, 42 ans, et Mariko, jeune japonaise de 24 ans, son modèle, partent trois jours en repérages sur l’île d’Enoshima. Depuis leur rencontre quatre ans plus tôt, Mariko est devenue indispensable au dessinateur, dans son travail comme dans sa vie. Après deux journées, elle révèle qu’elle a décidé de quitter le Japon pour quelques années..
J’avais lu ce manga voilà un bon moment maintenant. Quand par hasard, je suis retombée dessus, il fallait absolument que je le relise. Il ne restait dans ma mémoire qu’un vague souvenir de beaux dessins de femme japonaise. La couverture est très jolie, une sorte de sérénité s’en dégage.
Le mangaka français et son modèle, Mariko, vont sur une île, Enoshima pour préparer un nouveau manga, celui que nous sommes entrain de lire. L’histoire n’est pas le plus important, c’est à prétexte à la découverte de l’autre, d’un lieu et aussi des sentiments. Tout tourne autour de Mariko. Sa beauté est sublimée par plusieurs médias qu’utilise Boilet. Il nous dévoile la jeune fille, même au coeur de son intimité par le biais de photos, de croquis, de dessins, de peintures… avec différents cadrages.
On oublie parfois que c’est un manga qu’on lit et pas un reportage sur deux personnes. Beaucoup d’éléments dans les positions, les mimiques, ces sourires au regard triste. La variation des couleurs utilisés a confirmé cette impression, allant du noir et blanc à l’impression peinture acrylique. Mais un sentiment perdure au fils des pages, la mélancolie.
Bref, une bonne lecture agréable avec de sublimes dessins.
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