Ayati – Tome 2 – L’oeil de Yama – Fabien Fernandez et Sandra Violeau

L’ombre du mal plane sur l’équilibre de la société. Seule Ayati peut changer les choses. Va-t-elle arriver à affronter son pire ennemi ?

Ayati, orpheline, élevée par son oncle et sa tante a pu sauver son village de l’attaque de pirate. Cela lui a permis de découvrir ces dons et aussi de devoir faire face à une sombre entité. Malheureusement, elle n’a pas pu l’anéantir. L’apprentissage auprès de Svaame va l’aider au prochain combat. Elle sait qu’elle va devoir de nouveau aller au-devant du danger. Chaque jour, elle fait des rêves où une ombre plane et un grand mal risque de sévir. Elle veut aller protéger les habitants si effrayés. Mais son maître si refuse en disant que c’est du ressort du nouveau couple princier. N’en faisant qu’à sa tête, elle veut y aller car elle sait qu’elle peut faire la différence. Sur le chemin, elle découvre l’identité du mal : Gan fei, le seigneur des Pirates manipulé par le terrible Sarkana. Il recherche de « L’oeil de Yama » qui permet de ressusciter les morts. Ainsi il deviendra l’homme le plus puissant au monde. Ayati grâce à son savoir-faire va l’affronter tout en protégeant son animal de compagnie. Une pratique audacieuse qui va lui être gagnante surtout que l’on ne peut rien contre la cupidité des gens mal-attentionnés.

Dans la collection Miss Jungle, vous demandez de rencontre leur nouvelle héroïne : Ayati. Son talent n’est ni la danse, ni le fait de parler la langue des animaux mais elle possède en elle une magie ancestrale. Il faut beaucoup de patience et de calme afin de le maîtriser pour s’en servir au mieux. Mais ce n’est pas ce qui caractérise le mieux l’adolescente assez caractérielle qui part tambour battant pour affronter seule le mal. Nous sommes plongés au cœur d’une Inde sauvage fantasmée et fantastique. Petits chemins escarpés, nature verdoyante, animaux sauvages se développent librement aux côtés de villages. Très vite, elle trouve l’antre des méchants qu’elle va devoir affronter. Même si Fabien Fernandez trouve le bon filon dans le déroulement de son scénario pour passer des rêves au combat final. On peut lui reprocher la simplicité de l’intrigue et des rebondissements. A aucun moment, on se surprend de ce qui arrive d’autant plus quand on est une lectrice chevronnée. La frontière entre gentil et méchant est si marquée qu’elle en est peu crédible. Le graphisme de Sandra Violeau contrebalance avec ces formes rondes et les couleurs chaudes. La rétine prend le temps d’admirer l’univers riche de détail disposé un peu partout. Même si l’originalité n’est pas au rendez-vous, l’album à l’avantage de se comprendre vite et de se lire rapidement.

Un album dans l’air du temps qui manque de fantaisie pour nous emporter au cœur des divinités indiennes.

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