L’anniversaire du chat assassin – Véronique Deiss

Tuffy n’est pas un chat ordinaire. Alors quand il découvre que sa date d’anniversaire approche et ces humains ne lui font pas de cadeau, sa vengeance va être terrible.

Ellie parcoure un album photo de la famille en compagnie de Tuffy. Ils n’hésitent pas à se moquer de quelques photos peu flatteuses telle celle ou le père est tombé dans le fossé ou la coiffure extravagante de la mère jeune. Le choc se fait lors de la photo de naissance du chaton tout bouffi. S’il est bien né le 31 octobre, comment cela se fait que ces humains ne fassent rien? Pas de chance pour lui, cela tombe le jour d’halloween. Une fête est prévu à la maison avec des amis et rien n’est prévu pour lui. Il ne peut tolérer ce manque de considération. Il va leur faire payer très cher ce manque de considération. Pour la peine, de son côté, il va organiser une grosse fête avec tous ces amis félins. Bien entendu, rien ne se déroule comme prévu et tout fini dans le chaos. Sa punition sera t’elle à la hauteur de ces actions?

Après avoir connu un véritable succès en version roman jeunesse, Le chat assassin d’Anne Fine, revient en version bande dessinée. Impossible de pas soit tomber sous le charme du grognon félin ou soit le détester aussitôt. Le ressenti est immédiat. Il faut croire que les chérubins l’adorent puisque nous découvrons le quatrième tome de ces aventures. Comme à son habitude, ce gros matou égocentrique et narcissique s’attire de gros ennuies. Rien de tel pour imaginer des situations grotesques pour faire rire le jeune public à qui est destiné cette bande dessinée. Il fait des bêtises que certains enfants rêveraient de faire pour embêter les adultes, bien souvent considérés trop autoritaires. Le dessin assez simple avec peu de couleur est très expressifs et va droit au but. Les blagues, faciles à comprendre font mouches tout de suite. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment de lecture.

Encore un livre sur les chats qui montrent combien ils sont à la fois capricieux et attachants.

9 commentaires

      • Maintenant j’ai un chat, que j’ai apprivoisé, mais j’ai encore du boulot (je le caresse mais je dois reste assise par terre), j’ai eu un chien et mes parents en ont toujours. Pas de narcissique, par contre 🙂

      • Coucou, comme je te l’ai dit sur Fessebouc, je n’ai plus mon chien, mais s’il avait toujours été là, l’entente n’aurait pas été au beau fixe ! L’avantage est que ce chat a ses pièces rien que pour lui, donc, il n’aurait pas croisé mon poilu.

        Je l’ai récupéré chez mes parents, c’est un des nombreux jeunes de notre Pupuce, un des rares survivants, avec sa demi-soeur Bagheera (qui elle est inapprivoisable !), j’ai même connu sa grand-mère, la père de Pupuce qui était morte, laissant ses petits trop jeunes pour s’en sortir. Son oncle avait la même couleur de poils et il était adorable, câlin et suivait ma mère comme un chien, avec les chiens. Oui, mon chien tolérait les chats une fois qu’il avait compris (fallait expliquer lentement et souvent) qu’on n’avait pas le droit de les mordre.

        J’ai tout expliqué ici sa genèse, mais pas encore comment j’ai fait mon coup pour arriver à le toucher et le caresser (faudra que je le fasse)

        https://thecanniballecteur.wordpress.com/2019/07/10/een-kat-in-de-zak-nee-where-is-the-cat-the-cat-is-in-the-kitchen-no-the-cat-is-in-the-bathroom/

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