
Son statut et son genre déterminent son chemin. Elle s’y refuse et brise des interdits. Ainsi d’autres opportunités s’ouvrent à elle.
4e de couverture
La légendaire Egypte baigne en pleine mythologie ; le sacré côtoie l’ordinaire. Dans le temple d’Isis, l’activité est à son comble. Pour les fêtes du Jubilé, Pharaon s’apprête en effet à se rendre dans la cité aux mille merveilles. Les apprenties danseuses sacrées veulent offrir un spectacle à la hauteur de son rang. Parmi elles, Ishanti s’applique pour devenir une grande danseuse et échapper à sa médiocre condition. Mais dans le panthéon divin, certains dieux cherchent à assouvir de sombres desseins… Ces mauvaises intentions pourraient bien gâcher les festivités !
Mon avis
Le dessin saute, tout de suite, aux yeux. C’est du numérique totalement maîtrisé tout comme la couleur en aplat et tout fait lisse. Mais ce qui étonne est l’hypersexualisation de l’héroïne avec un corps dénudé, surtout une poitrine opulente et un regard de biche aguicheur. Donc on voit tout de suite quel type de lectorat est ciblé. Tout est bon pour la montrer sous toutes les coutures. Heureusement, qu’elle est danseuse, cela justifie les pauses suggestives.
La demoiselle est curieuse et ose dépasser les interdits. En quittant son pré-carré et avec un garçon, elle risque de perdre tout ces privilèges. Derrière le culte religieux se cache des enjeux politiques et de domination. Cela permet de créer le début d’une intrigue. Celui qui détient le savoir détient le pouvoir. Qui connaît les secrets, risque sa vie et ses proches. Différents aspects sociologiques avec la hiérarchie sont abordées. Cela donne de la consistance au récit. Les grandes bases sont posées pour donner envie de poursuivre. Mais l’envie n’est pas là car on aurait aimé plus de finesse et surtout moins de sexualisation. Faut-il des femmes à moitié nue pour raconter une histoire? Doit-on souligner l’utilité sexuelle des femmes? Elles ne sont pas des objets. Donc on laisse à ces messieurs cette lecture masturbatoire.
Une lecture originale qui apporte du mystère à travers une femme sexualisée. L’absence de vêtement donne plus d’épice aux rebondissements.
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