
Aurélie Aurita nous propose de passer un moment à ces côtés. Elle partage sa passion pour la bonne nourriture. Et aussi de l’importance de l’amitié et de l’amour comme autre pilier de sa vie et sa santé mentale.
4e de couverture
Dans cette nouvelle autobiographie culinaire, Aurélia Aurita relate ses expériences au Japon, dans les Vosges ou à Paris… Des cuisines d’un fast food à celles d’un trois étoiles, du marché en plein air aux brunchs du dimanche, d’histoires courtes en passions romantiques et amicales, l’autrice nous entraîne dans une quête épicurienne de sens et de sensations !
Et tout en empruntant les chemins du goût et de l’intime, Aurélia Aurita fait le récit d’un drame personnel : un cancer qui va bouleverser son quotidien… mais qui jamais ne triomphera de l’instinct de plaisir et de gourmandise qui circule tout au long du livre.

Mon avis
Entre autofiction et récit personnel, Aurélia Aurita se raconte avec sincérité. Dans « La vie gourmande », elle nous dévoile un peu plus d’informations sur sa passion pour la bonne cuisine. Là, elle évoque un autre moment de sa vie, très charnier dans sa vision du monde. Quand on lui annonce qu’elle a un cancer, difficile de ne pas imaginer le pire. Elle débute le combat face à une maladie très invasive. Pourtant, elle ne retranscrit pas principalement sa souffrance, sa peur et ses doutes. Son partage se fait autour de ce qui lui insuffle de l’énergie et du réconfort. Bien entendu, la nourriture et l’évolution de ses goûts reste au centre du récit. L’hommage à Pierre Gagnaire est omniprésent. C’est l’homme qui a conquis ses papilles et son coeur. Elle ouvre aussi aux souvenirs de ceux qui lui sont proches. Car l’amitié et la famille sont la base de son équilibre et qui lui ont parmi d’avancer chaque jour à son rythme. On sent l’amour sincère qu’elle porte à chacun d’eux. Qu’il soit le libraire du coin ou Jeanne Cherhal, Annie Ernaux, Mona Chollet. Son ouverture au monde est authentique, ce qui permet d’aiguiser sa curiosité. Cela se traduit aussi dans son dessin qui va à l’essentiel, sans jamais se chargé de chichi inutile. Les aliments sont sublimés et beaucoup donnent envie de les goûter. Les quelques touchent de couleurs subliment les éléments choisis. On tourne les pages avec plaisir où l’on apprend toujours plus à découvrir la bédéaste. L’envie de prendre un papier et lui écrire se pointe.
Une lecture atypique et plaisante qui nous donne envie d’aimer et de partager des moments avec ceux chers à notre coeur.
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