
Presque tout le monde rêve ou a rêvé d’être un écrivain un jour. Mais il y a beaucoup de postulants et peu d’élus. M. la Mine donne des conseils pour mettre toute la chance de notre côté.
4e de couverture
« Comment devenir un auteur à succès » a pour ambition d’offrir les clés de la réussite dans le milieu littéraire. Parions que cet ouvrage saura aussi contenter les critiques acerbes, qui sont assurément beaux joueurs.
Le livre alterne le récit sous la forme de strips de l’ascension vers le succès d’un auteur maudit, un « vrai auteur » dans son acception romantique, et des fiches pratiques pour tout connaître ou presque du milieu du livre, avec des données du marché, des trucs et astuces d’auteurs, des techniques marketing, quelques rappels de grands classiques à lire, des exemples de succès éditorial, etc.

Mon avis
On trouve quelques livres avec des conseils pour devenir écrivain. Bien entendu, c’est uniquement pour faire de l’humour et de la dérision. On pourrait croire au vue du nombre de séminaire avec des écrivains célèbres, à un prix assez important, qu’il y a des trucs pour savoir bien écrire et/ou trouver les sujets qui font vendre. M. la Mine décide de proposer des conseils au vue de son succès jamais démenti. Bien entendu, le but est de faire de la dérision et de s’amuser avec des imaginaires comme les poètes maudits. Tout est structuré dans quatre chapitres : 1. Se lancer, 2. S’accrocher, 3. Persévérer, 4. Ne pas se décourager (même si c’est voué à l’échec). En un gag, il s’amuse à montrer le désespoir des écrivaillons cherchant l’inspiration, se mettant dans des situations de précarité ou de danger.

Tout est bon pour espérer vendre et devenir riche. Mais rien n’est simple. Donc on nous propose des situations rocambolesques et loufoques pour nous faire rire. Ne prend t’il pas aussi pour partie que c’est absurde de vouloir devenir auteur? On peut se demander qu’est-ce qui inspire autant le rêve? La reconnaissance? l’argent? Laisser une trace dans le temps? Ces questionnements ne sont pas évoqués. Parfois on se met à sourire car la caricature poussée à l’excès n’incite pas forcément à rire. Aucun doute que la bd saura trouver son public. En attendant, cela donne envie de se replonger dans Tom Gauld.
Une lecture sympathique qui montre une forme d’absurde sur l’approche du conseil. Ecrire une bd pour écrire un livre est un vrai travail.

Répondre à belette2911 Annuler la réponse.