Pourquoi j’suis pas aux Maldives? – Soledad Bravi

Quand on a envie de partir en vacances de nombreuses destinations nous viennent à l’esprit. Pourquoi pas les Maldives? Cela va dépendre de votre budget et avec qui vous partez. Sinon Paris, c’est bien aussi.

4e de couverture
C’est l’histoire d’une trentenaire qui a une sainte horreur des régimes, adore le gâteau au chocolat et la religieuse au café, déteste aller à la piscine, aime le shopping, est accro aux séries TV, boit trop de temps en temps, tente de relancer la mode de la culotte géante. et cherche désespérément un mec.

Bref, c’est l’histoire d’une vraie paresseuse… en laquelle toutes les jeunes femmes se reconnaîtront !

Mon avis
Quand on voit le nom de Soledad Bravi, nous vienne à l’esprit trois choses. La première est son travail pour « Elle » depuis plusieurs années. D’ailleurs, on retrouve parfois la forme de ses publications avec une question ouvertes et plusieurs types de propositions. Sauf que là, elle détaille un peu plus. Et aussi les choses restent dans un domaine très superficielle en parlant de physique, de régime, d’épilation, de tenues assorties et de commérages. Donc ce n’est vraiment pas tout public car toutes les femmes ne s’identifient pas dans ce portrait du culte de l’apparence et de la langue de vipère.

La deuxième chose qui nous vient à l’esprit est son travail d’illustrations pour la collection « Les paresseuses » à Marabout. On retrouve un peu cette esprit avec le récit de nana célibataire et en couple. Les approches ne sont pas tout à fait les mêmes. Quand on rencontre un mec, pendant qu’ils font l’amour la femme pense si son épilation a bien été faites, si elle est assez souple pour certaines positions ou des choses du même acabit. Pour les couples, c’est plutôt savoir s’ils ont mis assez d’argent de côté pour se permettre un beau voyage à l’autre bout du monde. D’autres clichés seront plus loin explorés.

Et enfin, le troisième est son travail sur la vulgarisation littéraire soit avec les grands livres ou la mythologie. Quand on voit des vagues ou d’autres détails on pense à ces récits. Par exemple, avec la vague, on pense aussitôt au très long voyage d’Ulysse. La bédéaste a plus d’une corde à son arc. Chaque histoire diffère un peu de la précédente où l’on voit tout de même des femmes belles, grandes, minces et blanches. Pas vraiment de diversité dans les représentations, c’est dommage. Le livre se lit relativement vite et nous change les idées. Il est efficace sur la fonction divertissement. Parfois, c’est de ça dont on a besoin.

Une lecture légère, clichés et divertissante qui nous fait passer le temps en se changeant les idées simplement.

Laisser un commentaire