Sara est célibataire. Comme c’est son anniversaire, son entourage lui rappelle son horloge biologique. L’amour peut prendre des formes diverses.

4e de couverture
Une femme indépendante qui compte bien le rester !
Sarah a 35 ans, elle est célibataire et habite à Marseille. Elle adore sa vie, ses amis, faire la fête, s’enivrer, rire, discuter et danser jusqu’à sentir cette force qui rend tout possible. Elle voudrait aussi trouver l’amour, dormir en cuillère avec quelqu’un, voire même avoir des enfants. Et si sa félicité était ailleurs ?

Mon avis
Le nom de Lili Sohn a suffit à se plonger dans cette lecture. A la première page, on comprend que la bédéaste n’est pas du tout au commande. Nous sommes très très loin de son univers graphique et de ces teintes. Il suffit de mieux faire attention pour découvrir le pot au rose. Lili Sohn co-écrit la bande dessinée avec Elodie Lascar. Elle donne un coup de main créatif. Là tout s’explique. Nous voilà à Marseille à la rencontre de Sarah qui fête à nouveau son anniversaire. Etre célibataire avec un emploi précaire n’aide pas à se projeter. Les remarques désobligeantes sur la date de péremption de ces ovaires fusent. A quand le bébé? A quand le mari? Pour la peine, elle tente des applis de rencontre, sans succès. Le hasard lui fait rencontré une personne extraordinaire. Le courant passe bien et les émotions sont au rendez-vous. Qu’importe ce qu’en pense les autres de sa relation avec une femme.

L’histoire est sympathique avec une approche originale en bd. Ce qui détonne surtout est ce choix du rose fluo. En effet, le fluo est tendance dans le graphisme en ce moment. Cette monochromie ne gène pas du tout à la lecture. La mise en page bien qu’assez classique, donne une bonne dynamique dans la variation des plans. Rien n’est caché ou légèrement suggéré. On voit des langues qui s’entremêlent, des corps qui se frottent, du sperme qui se répand… La vie de jeune fille en quête de sens et d’amour. Plus d’une pourra se retrouver dans ce portrait d’une femme qui cherche la liberté malgré le contexte. Une parenthèse du quotidien qui amuse.

Quand la femme cherche l’amour, elle ne le trouve pas forcément où elle s’y attend.

6 réponses à « Sultana – Lili Sohn et Elodie Lascar »

  1. Avatar de belette2911

    Ah, qu’est-ce qu’on peut faire chi** les femmes avec cette foutue horloge biologique :/

    1. Avatar de noctenbule

      et la finalité c’est qu’elle est lesbienne. C’est dommage que la possibilité d’avoir une famille puisse se présenter ne soit pas abordé. Comme si c’était une finalité en soi.

      1. Avatar de belette2911

        Si elle veut des enfants, elle sait en avoir.. non ? Bon, on n’en saura pas plus, alors 🙂

      2. Avatar de noctenbule

        Non on ne sait pas, bien que cette idée de grossesse, pression de la famille, ne sera pas plus approfondi et pas de suite.

      3. Avatar de belette2911

        Mouais, je vais passer alors 🙂

      4. Avatar de noctenbule

        tu as d’autres choses à lire de plus palpitant 🙂

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.