Berserk – Tome 13 – Kentaro Miura

Pour l’amour de ces amis et de Casca, Guts donne tout ce qu’il a pour affronter tous les monstres. Pour s’en sortir, il ira jusqu’à ce couper un bras. Le retour au monde de tous les jours est difficile et traumatisant.

4e de couverture
Une autre dimension est apparue ! Avec elle, le passé perds toute importance. La Béhérit est revenue dans les mains de Griffith, et s’est joint au cri de son cœur, versant des larmes de sang et entraînant tous les compagnons dans la dimension parallèle. Les quatre dieux diaboliques, « God Hand », font leur apparition. Ils proposent à Griffith de devenir l’un des leurs et demandent que la troupe du faucon soit offerte en sacrifice. Les God Hand demandent à Griffith s’il a abandonné son rêve, et lui ordonnent de sacrifier la troupe du faucon afin de réaliser son ambition. Puis, Griffith ayant pris sa décision, le banquet sanglant des démons a commencé !

Mon avis
Le tome précédent nous avait bien préparé à l’horreur qui allait nous être présenté. Donc ici pas de cauchemars en perspective suite aux visages des monstres plus terrifiant les uns des autres. En plus, tous n’ont qu’un seul objectif : bouffer les humains et donner de la gloire à Griffith. Le petit gars a choisi un chemin de vie bien singulier. Le petit gars prétentieux grâce à la béhérit devient un dieu diabolique et rejoint les God Hand. Pour affirmer sa transition, il viole Casca, nue devant lui. Kentaro Miura prendra son temps pour bien décrire ce moment assez gênant. Il souligne surtout que bien qu’elle soit violer, elle prend beaucoup de plaisir. Insister là-dessus en rajoutant des images hyper-sexualisé déstabilise. Surtout qu’elle est totalement nue, les mains attachées, avec une posture mettant en valeur sa poitrine, l’expression heureux de son visage et la musculature. L’autre est totalement habillé et on ne voit pas son corps. L’agresseur préserve son intimité. Même si cela est propre au genre cela reste dérangeant. D’autant plus que plus d’un mec va se masturber sur cette scène rajoute un aspect bien dégueulasse. Espérons qu’il n’en soit pas de même lorsqu’on voit les derniers souffles de Pippin et Judeau. Des personnages auxquelles nous avons eu le temps de nous attacher précédemment et qui finissent vraiment très mal.

Le mangaka maîtrise d’une main de maître la mise en récit et le dynamisme. On n’a pas le temps de s’ennuyer une seule seconde. On est pris dans le récit et ola pression est omniprésente. Comment cela pourrait-il en être autrement puisqu’il y a un flot de créatures cruelles et sans pitié voulant tuer à tout pris. Guts et Casca arrivent à s’en sortir grâce à un chevalier squelette les ramenant sur Terre, où ils vivaient avant. Mais dans quel état? Guts voient les esprits et doit les tuer sans cesse. Une quête qui ne connaîtra jamais de fin. Et Casca a tout oublié, heureusement pour elle. La voilà terrifié à la vue d’un homme. Pourra t’elle redevenir une femme ordinaire? Même là, elle porte une nuisette transparente donnant vue sur son corps nue. Il faut être un peu pervers pour mettre du sexe et du voyeurisme partout. On ne s’étonne pas que le lectorat soit en grande majorité masculine. C’est assez gratuit au vue de la puissance de la trame scénaristique. Aucun doute que l’on ne sera pas au bout de nos peines car Guts collabore avec le chevalier Squelette, un gardien dans le monde des vivants. La bravoure, la narcissisme et une bonne dose de stupidité les poussent à agir au plus vite et au devant du drame. Impossible de s’arrêter en si bon chemin même pas au milieu de la série.

Un manga percutant, cruel et sauvage dont émerge un brin d’espoir avec son lot de mort. Une série mythique qui marque à jamais les esprits.

L’avis Les Blablas de Tachan : « Ainsi même si le dernier chapitre est encore difficile, puisque nos personnages sont loin d’être tirés d’affaire, au moins on leur offre une chance d’échapper à Griffith et de construire autre chose. Guts saura-t-il saisir cette chance ou au contraire se servira-t-il de cette chance pour se venger ? »

4 commentaires

    • c’est plus glauque et sombre. J’ai appris par un inconnu qui est venu me parler car il était étonné qu’une femme lise un manga et plus spécifiquement Berserk, que le mangaka est mort sans finir la série et qu’elle va être reprise par une team. Donc le tome 41 n’est pas la fin.

      • Mais enfin, pourquoi les mecs pensent-ils que les mangas ne sont pas pour les femmes et qu’elles ne doivent lire que des sailor moon ou des trucs dans le genre ??

        Mortecouille, il est décédé… toujours emmerdant quand le créateur décède sans avoir terminé et que c’est repris ensuite.

        Moi, je continue « 20th » et j’espère qu’on saura qui est ami, à un moment donné ?

      • Je ne sais pas pourquoi les mecs ont de telles aprioris. Comme si c’était un truc pour eux. Au Japon, 50% des mangakas sont des femmes. Donc il n’y a pas de raison que le lectorat soit majoritairement des garçons et quelques filles pour des histoires d’amour.
        Berserk c’est pas mignon et festif. Et alors? Comme je suis une femme je suis tombée par hasard à la place de I love hina?
        Je n’ai pas encore fini 20th, il va falloir que je trouve les derniers tomes.

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