Usagi Yojimbo – Tome 2 – Stan Sakai

Yojmbo marche au hasard de la vie. Chaque fois, il rencontre l’injustice et décide d’intervenir. Le rôle d’un samouraï est toujours de venir en aide à ceux qui en ont besoin.

4e de couverture
L’histoire d’Usagi Yojimbo, le lapin samouraï, débute dans le premier tome juste après le massacre d’Adachigahara, la bataille qui le transforma en Ronin. Dans ce deuxième tome, le dessinateur Stan Sakai nous ramène à l’enfance et l’adolescence d’Usagi. On y découvre l’éducation et la formation du samouraï aux longues oreilles.

Mon avis
Le premier tome n’avait pas été très convainquant. Ce deuxième tome se montre beaucoup plus plaisant. On découvre comment Usagi est devenu un samouraï. Il raconte son passé à son copain malhonnête Gen suite au fait qu’il a tué un homme. Bien entendu, la dessous, il y avait une question d’honneur à défendre. « – Pourquoi l’as-tu tué ? Pour l’argent ? -Bien sûr que non ! C’était une dette d’honneur. – Ah ! L’honneur ? Je ne connais pas ce mot ! L’argent, ça, je peux comprendre ! » (p. 8) Les vieux principes d’un autre temps. D’ailleurs, c’est pour cela que d’autres choisissent une autre voix. C’est à cause de ça que les samouraïs ont disparu.

Les autres histoires prouvent la bravoure de notre héros qui botte le cul à tous ces criminels osant se servir de leur épée contre des pauvres ou des femmes sans défense. Un récit sort du lot avec un oeuf géant avec dedans un dinosaure. On en voit assez régulièrement à travers les aventures. On a l’impression que le bédéaste apprécie beaucoup les petits animaux soit imaginaire ou soit réaliste comme les tortues. Et après, il y a un jeu de mot avec l’animal qui ne dit que Zylla et dire que c’est un dieu. Cela donne Godzilla. Le dessinateur américain fait une référence à la culture japonaise. D’autres aspects du folklore japonais sont exploités. Comme des fantômes qui offrent l’hospitalité ou des kappas, démons aquatiques dont le crâne ouvert rempli d’eau ne doit jamais se vider qui demande une offrande ou la vie. Sans oublier les délicates références à l’Histoire nippone avec la bataille d’Adachigahara en référence avec la bataille de Sekigahara. Un mélange culturel assez homogène qui permet de passer un bon moment de lecture.

Un tome assez riche et curieux qui nous pousse à aller plus loin.

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