Le but était noble de faire pousser des organes sur des arbres. Mais Thorne y voit une opportunité de faire autre chose avec la technologie. Pour elle, c’est le début pour une nouvelle société plus verte.

4e de couverture
Jedidiah Jenkins est agriculteur. Il cultive des organes humains personnalisables, qui guérissent très rapidement, afin de sauver le monde. Mais une entité sombre s’en est servi pour transformer l’humanité en quelque chose de monstrueux…

Mon avis
La suite se faisait attendre avec impatience. Et c’était toujours avec le même sentiment que nous refermons le comics. Rob Guillory nous a tenu en haleine de la première à la dernière page. La situation était déjà tendue et elle le devient encore plus. Thorne a décidé de lancer son opération changement. Le vieux Jenkins ne peut pas faire grand chose. Il cherche une solution en vain. Son fils, lui en veut encore de la mort de sa mère. S’il n’avait pas fait le choix de faire pousser des organes sur des arbres, la vie aurait été paisible? Vraiment? Et puis pourquoi rester rancunier à ce point car il ne peut pas changer le passé. L’idée de retrouver sa mère morte est confortable tant que l’on ne voit ce que cela cache. Le pardon est la meilleure solutions pour avancer. On va assister à une scène hors du commun. Une lettre tactile permettant de rencontrer l’être aimé. Après ça, tout part dans des proportions assez denses et palpitantes. Les méchants sont incroyables. Le rendu graphique avec des humains moitié plantes avec des fleurs qui sortent des organes, c’est parlant, percutant. D’autant plus quand les yeux deviennent rouges et le texte change de police et de teinte. Y a t’il une échappatoire possible? On a assez envie de le savoir. L’amour familiale sera t’il suffisant pour changer la donne?

Pour mieux apprécier le tome, il faut relire les tomes précédents. L’histoire se dévore et la fin du monde approche.