Usagi Yojimbo – Tome 1 – Stan Sakai

Miyamoto Usagi continue d’errer au Japon en quête d’une mission. Partout où va le rônin, il sauve la veuve et l’orphelin. Il n’a pas le temps de souffler pour rendre justice.

4e de couverture
La saga de Usagi Yojimbo (le lapin garde du corps) débute dans le Japon du 17ème siècle. Le temps des guerres civiles est juste révolu et le Shogun a pris le pouvoir. Les Samuraï représentent la classe dominante du pays. lls sont partout respectés pour leur code d’honneur, le bushido. Cependant, dans le pays s’installe une période de troubles et d’intrigues politiques…

Mon avis
En 2001, quand les éditions Paquet avaient édité « Usagi Yojimbo », ils avaient choisi un grand format. Puis à poursuivi sa réédition mais cette fois au format manga dans un sens de lecture européen. Stan Sakai publie les aventure de son lapin en 1984. Malgré des origines japonaises, le bédéiste vit aux Etats-Unis et n’est pas influencé par la culture manga, encore inexistante. Le succès et la reconnaissance sont au rendez-vous puisque le créateur a reçu deux Eisner Award. La référence la plus convoitée à gagner en Amérique. Il s’inspire des animaux anthropomorphes comme les « Tortues Ninja » un comics de 1984 également. Miyamoto Usagi est un rônin qui se ballade sur le territoire nippon pendant l’ère Edo. Son maître est mort au combat, dorénavant, il est seul et doit respecter le bushido. Ce n’est pas une reconstitution fidèle. La preuve avec ces animaux préhistorique qui se balade.

Le tome se structure en une succession de petits histoires. Pendant son errance, il tombe soit sur une personne qui a besoin d’un coup de main ou soit il se met au service d’un individu. L’ennui n’est pas son compagnon et par chance les vilains ne manquent pas. Qu’importe pour qui ils travaillent ou ce qu’ils défendent, avec son épée il fait justice. On s’amuse assez bien en tournant les pages. Et surtout lorsqu’on prend le temps de bien regarder les personnages. Parfois, ils font de ces grimaces que l’on est passé dans le monde du comique. C’est assez dynamique. Par contre, le format rend parfois la lecture moins agréable. La taille de police est vraiment toute petite. L’univers graphique appelle à notre imaginaire qui possède une bonne base de données. D’ailleurs, ce n’est pas si hasardeux que Netflix l’a adapté en dessin animé. En tout cas, cela mérite de découvrir le tome 2.

Une mise en bouche originale qui parle de l’Histoire du Japon vue par un américain. La créativité n’a jamais de frontière.

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