Il y a des gars qui aiment mettre le boxon parce que c’est amusant. C’est le cas de Jack Parks et en plus sans aucune demi-mesure. Attention, âme sensible s’abstenir.
4e de couverture
Assassin de l’un des chefs de la pègre locale et voleur d’une formidable somme en diamants, Dead End est désormais considéré comme l’ennemi public numéro 1 de Roman City… une ville protégée par l’implacable Black Snake. Vingt-cinq ans plus tôt, Dead End est encore le jeune et détesté Jack Parks, souffre-douleur de son lycée, jusqu’au moment où il décide de se venger de tous ceux qui l’ont malmené.
Mon avis
Qui a dit que les français ne savaient pas faire du comics? Herik Hanna a relevé le défi en faisant un méchant vraiment badass. On y trouve des similitudes avec « Deadpool » créé en 1991. Jack Parks n’est pas un ancien mercenaire. Le blondinet à la belle gueule subissait le harcèlement scolaire ordinaire à cause de son acné très dévorante. Un jour, un gros malin de l’école a failli le tuer. Une chance pour lui car cela lui a permis de voir le monde autrement. Déjà car il est devenu un beau gosse et cela l’a poussé à travailler sa dextérité. Ainsi au retour à l’école, il excellait dans toutes les matières. Toutes les portes d’un futur radieux s’offrait à lui. Pourtant, il a choisi une autre voix avec beaucoup plus de fun. Partout où il passe les cadavres s’amassent. Son plaisir se fait dans la souffrance et la mort des autres. Surtout ceux qui lui ont pourri sa jeunesse et tout les représentants de l’ordre. Il maîtrise l’art de l’irrévérence et de la provocation comme le héros susnommé. Bien entendu, le rebelle possède un don assez étonnant. Tout ce qu’il vise, il le touche et sans le viser directement. Un bon moyen pour Bruno Bessadi pour dynamiser sa mise en page. Le graphisme s’inspire du comics made in USA. C’est d’ailleurs préférable car la série traversera l’océan pour rencontrer un autre public. La structure devrait séduire car elle reste relativement classique. On découvre même une pâle copie de Batman qui finira le cerveau coupé. Une ligue de justicier réclamera vengeance. Seulement, même avec des super-pouvoirs parfois cela n’est pas suffisant. On passe du bon temps à tourner les pages malgré la violence physique et verbale gratuite. Les méchants ont les aime principalement sur du papier.
Un comics français original et percutant qui donne très envie de retrouver Deadpool.