Guts va au bout de sa mission pour mettre fin au monstre. Seulement, il doit affronter bien plus qu’un être maléfique. Saura t’il faire face à la haine d’une jeune fille innocente?
4e de couverture
Guts, le guerrier noir, promène son imposante silhouette de routes en villages. Sur son passage, les cadavres s’amoncellent et il laisse derrière lui des torrents de sang. Le corps vêtu de noir, il porte sur son dos une épée aussi haute qu’un homme. Sur son cou, une marque mystérieuse le condamne à être poursuivi jour et nuit par des démons. Puck, l’elfe facétieux, croise un jour le chemin de cette machine à tuer. Quelles horreurs a-t-il pu connaître pour être animé d’une telle soif de vengeance ? Alors que le monde sombre inextricablement dans le chaos, Guts règle ses comptes avec les forces démoniaques qui resserrent leur emprise sur la destinée des hommes. Une époque s’achève Au fil des années, « Berserk » est devenu au Japon un classique de l’heroic fantasy, une référence pour les amoureux de Tolkien et de jeux de rôles. En France, la série a déjà ses fans, qui voient leur attente récompensée : la série est publiée en sens de lecture et format original, et les 7 premiers volumes sont prévus pour paraître mensuellement. L’un des mangas les plus attendus de l’année !
Mon avis
Quand on regarde la couverture, on ne s’attend pas à trouver un aventure toute gentille et mignonne. Le dessin assez particulier et très sombre de Kentaro Miura contribue grandement à l’horreur qui s’y déroule inlassablement. La première page donne le ton avec Guts torturé par Griffith, un god hand. Après ça, tout part dans des dimensions parallèles avec des êtres d’une grande cruauté. Guts fait de son mieux pour en éliminer l’un d’entre eux, mais en vain. Le voilà réduit en miette. Les autres rois démons du god hand en profitent pour torturer l’enfant afin qu’elle voit quel homme est son père. Malgré qu’elle puisse s’en sortir vivante, elle va cultiver une haine tenace à la personne qui lui a permis d’être encore là. Une réaction blessant le mercenaire. Puis le mangaka poursuit le récit avec un flasback avec la jeunesse de notre héros. Née d’une femme morte, protégée par une inconnue, élevé par un chef de guerre, son enfance n’a rien de joyeuse. D’ailleurs, il sera toujours poussé à sa battre comme un homme qu’il n’est pas encore. A 6 ans, cela reste facile de perdre contre un combattant d’expérience. Le tome se conclut avec un personnage fort bloquant le garçonnet pour l’agresser sexuellement et ce à 9 ans. Comment ne pas être touché par tout cela? La rage de Guts se comprend grandement. Surtout quand on sait qu’une femme lui a donné de l’amour et qu’elle est morte de façon ignoble. Quelque chose me dit que la suite ne va pas être plus festive. Heureusement qu’il y a le personnes de Guts qui apporte un peu de légèreté, d’humour et d’humanité.
A chaque tome on fait un pas dans l’obscurité de l’être humain. Jusqu’où allons-nous aller?
L’avis de L’apprenti Otaku : « Ce début est à mes yeux assez tonitruant, notamment grâce à la bonne quantité d’Apôtres et autres créatures dégueulasses présentées. Car il y a dans Berserk deux choses que j’aime plus que toutes les autres : Guts tout d’abord, personnage magnifique ; et ensuite, l’univers et l’ambiance globale du titre, pour laquelle les créatures et Apôtres font beaucoup.«
L’avis Les Blablas de Tachan : « Alors oui, nous restons sur un titre de Dark Fantasy aux ressors classiques, avec un anti-héros un peu grossièrement esquissé, mais bon sang que c’est jouissif à lire. On sent les prémisses d’une histoire folle, avec un héros complexe qui a des relations avec d’autres personnages qui le sont tout autant. Ce sont autant de promesses d’une future histoire passionnante ! »