Michel – Tome 2 – Just a Gigolo – Yannick Grossetête et Arnaud Le Gouëfflec

Suite à une expérience, Michel le looser se transforme en sex-symbol. Du moins, c’était temporaire. Malheureusement pour lui, tout le monde n’a pas eu l’information.

4e de couverture
Les meilleures choses ont une fin. Transformé en séducteur à la faveur d’une séance d’hypnose, Michel a perdu son pouvoir et doit négocier le dur retour à la réalité. Welcome back dans le monde des clampins de base, sur le chemin desquels personne ne se retourne, qui ne font battre le cœur de personne. Mais comment expliquer ça à Giuliani, chef des mafieux, qui le kidnappe pour lui confier une impossible mission : séduire sa sublime femme afin de tester sa fidélité. Une proposition qui ne se refuse pas, sous peine de mort… même quand on a désormais autant de charisme qu’une chaussette sale de trois semaines.

Mon avis
En voyant que la maison d’édition est Fluide glaciale, l’histoire promettait d’être drôle, légère et absurde. Michel, gars ordinaire, maladroit, un peu simplet est impliqué dans une histoire dont il ne sait comment s’en sortir. En effet, avant il était un tombeur de ces dames. Mais dorénavant, il est redevenu un gars ordinaire. Quand un patron de la mafia utra-jaloux lui demande de draguer son épouse pour éprouver sa fidélité, il ne peut refuser. Par chance, la femme est informé de la stratégie de son époux. Elle va lui rendre la monnaie de sa pièce. Heureusement qu’une femme est à la recherche de Michel car elle est tombée amoureuse du gros looser. C’est complétement décalé et loufoque. L’amour pousse les gens à faire vraiment n’importe quoi. Arnaud Le Gouëfflec s’en amuse pour raconter une histoire totalement rocambolesque et improbable. Le style graphique de Yannick Grossetête fait penser à celui aussi bien de Voutch qu’Arthur de Pins dans « Pêchés mignons ». C’est agréable à regarder. Les pages se tournent assez bien sans stress et sans pression.

Une bande dessinée singulière qui change les idées.

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