Julie, Claire, Cécile – Tome 13 – Ils n’ont encore rien vu! – Sidney et Bom

Ce n’est vraiment pas facile d’être une jeune et jolie fille. Julie, Claire et Cécile font de leur mieux pour s’en sortir et trouver des garçons. La déprime est interdite.

4e de couverture
Elles forment un trio de jolis brins de filles pétillantes et résolues à mordre dans la vie à pleines dents. Julie, plutôt sage et réservée, ne dédaigne pas les coups de folie. Claire, plus frivole et gaffeuse, adore les beaux mecs. Cécile, la plus extravertie et la plus féministe, est volontiers contestataire. Toutes trois découvrent les joies de l’autonomie et les contraintes de la cohabitation.

Mon avis
Les filles ont des préoccupations très difficiles au quotidien. Déjà, elles ont du déménagé car le loyer allait augmenter de plus de 20%. Pas de chance pour elles, c’est le même proprio pour leur nouveau logement. Par conséquent, elles auront plus souvent des contrôles. Bom se permet ainsi de se faire un stock de blagues récurrentes pour ce tome et les suivants. Surtout que le propriétaire est un homme petit, chauve, à lunettes en costume et pas très malin donc plus facile à manipuler. Par contre, les voisins semblent charmant tout comme la gardienne. Jusqu’où iront leur gentillesse? On ne doute pas qu’on va les retrouver dans des situations cocasses et absurdes. Il faut renouveler un peu les clichés. Enfin, les étudiantes s’intéressent moins à leur image et leur besoin d’attirer le regard des garçons. Dorénavant, elles vont à la faculté. Toutefois, on ignore totalement ce qu’elles étudient, pourquoi, comment elles se projettent dans le futur. On se focalise encore une fois sur le fond de commerce de la série. Elles dépensent pour des vêtements, des sorties, des vacances… Avec quel argent? Le scénariste évoque vaguement la recherche de petits boulots. Mais on n’oublie pas l’appel aux parents pour le bonus de fin de mois. Le coeur des aventures restent la quête perpétuelle d’avoir un lot de petits copains qui se succèdent. Elles ne cherchent qu’à se prouver qu’elles sont séduisantes en permanence pour flatter leur égo. Leurs copains portent toujours des prénoms similaires et très bourgeois. Les filles sont vénales quand même. Il faut qu’il ait un peu d’argent pour les inventer sans pour autant en avoir trop non plus car sinon il y aurait une différence sociale trop grande. Elles ne pourraient pas rivaliser avec un standing plus haut. Rien n’a tellement changé depuis le lycée. Les garçons possèdent toujours le même physique, le même âge et la même couleur de peau. Pas vraiment de renouvellement. Vont-elles devenir des femmes plus investies à un moment que des butineuses de moments futiles? C’est peu probable. N’est-il pas temps de faire une pause de Julie, Claire et Cécile? Je le crois.

Un tome qui se lit facilement mais qui donne toujours cette image des femmes superficielles et naïves.

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