Julie, Claire, Cécile – Tome 12 – S.O.S filles! – Sidney et Bom

L’amour dirige le monde. Ce n’est pas Julie, Claire et Cécile qui pourront dire le contraire. Les garçons les poussent toujours à faire preuve d’imagination.

4e de couverture
Quoi de neuf ? Oh, des tas de choses, de ces petits riens qui vous font chaud au cœur et de merveilleux souvenirs, précieuses étincelles d’humour et d’amour sur fond de fac, de flirts et de mecs largueurs ou largués. Tout Julie, Claire et Cécile, quoi ?

Mon avis
Les filles dorénavant s’investissent un peu plus côté finance. Elles ne peuvent plus compter uniquement sur papa-maman. Bien entendu, elles faire un boulot qui gagne beaucoup en ne faisant pas grand chose. Malheureusement les offres comme cela ne courent pas les rues. Bom s’en sert de prétexte pour faire des blagues. Par exemple, Cécile va devenir assistante téléphonique auprès de S.O.S filles pour les écouter, les conseiller. Quelques appels reçus concernent des peines de coeur. Après tout, quels autres problèmes pourraient rencontrer les femmes? Le hasard a fait que c’est la fille d’un ministre qui suite à un coup de fil pour s’épleurée va convaincre son géniteur de soutenir pécuniairement la structure. Trop irréaliste? La politique est beaucoup plus présente. Mais n’y voyez rien de trop réfléchi. Les copines vont tomber sous le charme du plus beau, le sosie de Bernard Tapi. L’important c’est son physique et rien d’autre. Elles restent des minettes totalement superficielles qui changent de mecs comme de culotte. Les mecs elles les préfèrent blanc avec des prénoms assez bourgeois. Quand le petit copain les largue, elle se venge avec méchanceté. Leur égo est blessé. Elles irons jusqu’à droguer un chien pour le rendre enrager chez son ex. Qu’importe le sort qui attend l’animal. Le scénariste insiste bien sur le fait qu’elles ne brillent vraiment pas par leur intelligence. Leur créneau se limite à s’acheter des vêtements, monter sur la balance, faire des régimes et c’est juste pour attirer le regard des hommes. N’est pas femme objet qui veut. D’ailleurs, il montrera l’inconstance des femmes à travers un gag sur un plateau télé où des femmes sont invitées et cela part dans tous les sens. On insiste sur les stéréotypes sur la femme qui lutte pour les droits comme une vieille fille aigrie, celle qui lutte pour les droits du travail au discours très limité, une femme au foyer qui n’a que sa progéniture comme intérêt et une des filles qui veut juste un copain. Une vision assez lamentable de la défense des droits des femmes. Sidney de son côté se fait plaisir en représentant des héroïnes nues, dénudées et en marquant bien la poitrine sous les vêtements. Fallait-il s’attendre à autre chose d’un duo de mecs qui ont débuté dans les années 80? On s’interroge toujours si c’est bien de raconter ce genre d’histoires à des adolescentes qui la plupart sont en quête d’identité et de conformisme. J’en doute un peu. Par contre, quel fabuleux outil pour évaluer les stéréotypes.

Une lecture encore en demi-mesure qui cultive l’idée du cliché de la superficialité des femmes.

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