Agir pour la planète – Jean-Michel Billioud et Wouzit

Protéger la planète est l’affaire de tous. Afin de mieux comprendre ce que cela englobe concrètement rien de tel qu’un échange entre amis. Que diriez-vous de rencontrer Jeanne et Tom?

4e de couverture
L’urgence de la situation écologique de la planète préoccupe la jeunesse. Ce livre propose d’aborder ce sujet complexe en 8 chapitres thématiques : le réchauffement climatique, la surconsommation, l’alimentation, la biodiversité, le respect des animaux, les énergies, les transports, la ville. Pour chaque chapitre, un traitement vivant, adapté au public : – une double page documentaire dynamique qui contextualise les enjeux et suggère des pistes pour changer la donne. – des pages de BD, qui mettent en scène deux ados bien ancrés dans leur époque : Jeanne, écolo militante, et Tom, victime de la consommation, qui évolue au fil des pages. Leurs échanges permettent de comprendre les conséquences des actions humaines sur l’état de la planète.

Mon avis
L’écologie, la biodiversité, le réchauffement climatique… sont assez complexes à comprendre. Tout comme d’autres sujets en rapport à la consommation de biens ou de viande. Jean-Michel Billioud a décidé de parler de l’ensemble de ces thèmes de façon non culpabilisante et avec des données pour comprendre les enjeux. Cette prise de conscience touche tous les aspects du quotidien en passant par l’alimentation, les vacances, l’habillement, le mode de déplacement… La dynamique repose sur Jeanne qui est très engagée et Tom qui est l’ado lambda. A chaque fois qu’il fait quelque chose, son amie l’aide à se rendre compte de la méprise. Une conversation qui ressemble à celles que nous pouvons avoir de façon ordinaire. Aucun doute que le lecteur pourra se reconnaître. Le scénariste complète chaque information avec une double page avec des chiffres, des citations, des graphiques… Sans omettre quelques illustrations, des graphiques et aussi des suggestions d’actions pour faire changer la situation. Il nous présente la vérité en mettant ces sources à la fin. Chacun peut vérifier les renseignements. Côté graphisme, c’est très claire, dynamique et précis. Le dessin accompagne très bien le message. Un travail très complémentaire qui saura trouver son public pour l’éveiller l’intérêt pour ce qui l’entoure.

Une bande dessinée complète pour inciter à regarder notre environnement différemment et devenir un acteur du changement.

Les sujets abordés :
– la fonte des glaces,
– le réchauffement des mers,
– le plastique jeter dans la nature,
– la fast fashion,
– l’achat récurrent de téléphone portable,
– la surconsommation de viande,
– le surachat en magasin,
– la réduction de la biodiversité,
– la surpêche,
– l’agriculture intensive,
– l’exploitation animale,
– les animaux de cirque,
– le nucléaire,
– la pollution marine,
– les vacances à proximité et
– reverdir la ville.

8 commentaires

    • Mais les citoyens peuvent les pousser car les entreprises ne veulent pas forcément perdre des clients par exemple. Dans les actions recommandées, c’est faire pression auprès des gouvernements et des entreprises.

      • oui, mais je me méfie, les entreprises te jureront, la main sur le coeur qu’elles nous ont compris, qu’elles vont changer, qu’elles ont changé et non, non, non, elles frouchèleront dans notre dos et nous, on fera dodo, pensant qu’elles sont rentrées dans le droit chemin…

        Les entreprises sont comme les politiciens, elles nous entubent, même si nous avons le pouvoir de les destituer, de le faire baisser les bénéfices. Les salopes délocaliseront et vendront ailleurs.

        On devrait déjà arrêter de boire des produits de l’usine coca, le plus gros polluant, mais autre question : et les employés, ouvriers, que deviendront-ils ?

      • Le prétexte de l’emploi est bien souvent utilisé. Mais n’y a t’il pas d’autres façon de travailler et de proposer des emplois plus respectueux? Est-ce que l’on ne nous fait pas croire qu’il existe une seule façon de travailler? Si l’on change le modèle économique ce n’est pas celui en bas qui va perdre mais ceux en haut.
        Acheter différemment changer la donne. Coca utilise des bouteilles recyclées dans un pays du monde donc il pourrait le faire ailleurs. La difficulté est d’emmener une masse de gens.

      • Il faut tout changer, mais je ne sais pas si les gens sont prêts, le changement fait peur (je suis la première à en avoir peur). Le tout, ce serait de quitter cette société de consommation folle, qui ne s’arrête jamais, acheter ne rend pas plus heureux, on nous l’a fait croire, mais c’est faux. Beaucoup de personnes voudraient un boulot où ils servent à quelque chose, qui ait du sens, mais plus rien n’a de sens. On te dit que tu n’es pas payé pour réfléchir. En fait, si on vire l’humain de l’équation, le monde se portera mieux… oups !

        Il faudrait arrêter de plier devant les industriels.

      • En cours de marketing et de SHS tu te rends compte que le système dans lequel on vit est une construction sociale. Rien de cela n’est évident et forcément systématique. Mais qui voudrait perdre ces privilèges et risquer de perdre de l’argent qui est le symbôle de la réussite sociale et qui permet d’écraser les autres. Même la communication d’état fait en sorte de te faire croire des choses biaisées. La culture de l’individualisme par exemple, le fait d’être tous entrepreneur quand tu sais que l’échec est de 80% c’est débile. Pensez autrement quand on est en bas de l’échelle c’est difficile.

      • On parlait justement de la société de consommation hier, à « c’est à vous », avec Frédéric Lenoir et son nouveau livre sur ce sujet là (notamment les sociétés qui nous créent de nouveaux besoins et sur le fait qu’on se compare aux autres et donc…).

        Personne ne veut perdre ses avantages, son fric, personne, même pas moi ! Et je ne suis pas la plus matérielle du monde.

        Pensez autrement, ça fait mal au crâne, les gens reproduisent les schémas qu’ils connaissent, comme un enfant reproduit ceux de ses parents (pas tous) une fois devenu adulte, alors qu’il s’était juré que non.

      • Il y a des modèles d’entreprises qui changent, des modes de consommation… Cela reste infime mais elles existent plus qu’avant.
        Le fait de recycler, de faire des choses plus collectivement rentrent dans les moeurs dans pour autant être un bobo chic.
        On répare un peu plus ces fringues et cela se fait partout en France. L’émergence de fablab où tu peux créer des choses tout seul sans forcément passé par des industriels.

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