Kumiko ne laissera personne faire la loi dans son école. L’injuste l’énerve au plus haut point qu’elle part souvent au quart de tour. Cette fois arrivera t’elle à garder son calme?
4e de couverture
‘Pour l’instant, j’ai rien envie de faire en particulier. Et surtout pas d’aller à la fac juste histoire de, sans véritable but. Conclusion : je vais bosser direct pour gagner ma croûte, ça me paraît préférable.’
Shin Sawada… The bogoss’s return.
Mon avis
Kozueko Morimoto lève un peu le pied avec ces nombreux récits qui se développent à chaque tome. D’ailleurs, on ne sait pas ce qui s’est passé entre la prof à forte poitrine et le yakuza. A t’elle vraiment trouvé son prince charmant? Il reste encore 4 tomes pour éventuellement en savoir plus. On retrouve Ritsu Uesugi qui continue à semer la castagne en portant outrage au lycée Shirokin. Comme il est malin, il incite d’autres élèves à agir ainsi il garde les mains propres. Kumiko voit doublement rouge quand on s’en prend à Shin. Ses sentiments commencent à se dévoiler pour cet intrépide. De toute façon, bientôt il ne sera plus son élève. Pour coiffer cet impertinent du lycée Aotama, elle met tout dans les mains de Shin. Il faut qu’il le batte dans le classement au concours d’entrée pour l’université de Tokyo. Pas de chance, ils sont à égalité. Une revanche est nécessaire pour les départager. Le mangaka s’amuse à montrer une autre façon de s’affronter. La force des poings versus la force des neurones. Les deux sont-ils à opposer ou sont-ils complémentaires? Je laisse chacun y réfléchir, vous avez 2h00. Et l’autre personnage que l’on retrouve est M. Miura. De gros pervers pédophile, il devient un homosexuel mal aimé. Il en sait quelque chose du harcèlement scolaire à cause de son orientation sexuelle. C’est assez troublant car on a l’impression que le mangaka ne fait de différence entre les deux. Et pourtant, elle est assez monumentale. En effet, au Japon, l’homosexualité reste assez tabou et mal perçu. On est dans l’image rétrograde d’une famille monoparentale ou le célibat. L’entre deux, n’existe pas vraiment. Toutefois, pourquoi parler de ce sujet si c’est pour être dans une zone vague et pleine de clichés populistes? Pourtant, on aurait pu aller plus loin sur le sujet de discrimination sexuelle et le manque de pédagogie à l’école. Nous sommes à des années lumières de « Le mari de mon frère » de Gengoroh Tagame. Fermons la parenthèse. Par contre, le tome se termine encore avec le Gokuchien qui n’apporte rien et n’est toujours pas drôle. On le sait maintenant, on retrouvera le duo jusqu’à la fin.
Un tome moins palpitant car trop ambigue sur des sujets discriminatoires.