Depuis son plus jeune âge, Willa est passionnée par les animaux. Si elle pouvait se passer d’aller à l’école, cela sera encore mieux. Mais parfois on y fait des rencontres des plus surprenantes.

4ème de couverture
Willa, 10 ans, a son petit caractère ! Normal par les temps qui courent et surtout quand on est orpheline de mère, que son père risque sa vie en Afrique et que seul son grand-père est là pour veiller sur sa petite carcasse ! Heureusement, Willa a une passion qui lui prend la majorité de son temps ; les animaux. Quand elle n’est pas à l’école (où qu’elle s’ennui terriblement !) elle tient un journal sur les animaux en danger qu’elle partage avec sa meilleure amie Margot. Elle s’occupe aussi de soigner les petites bêtes blessées et la grange de Papy est devenue un véritable hôpital !

Mon avis
Miss Jungle propose une nouvelle série pour les adolescentes toute mignonne. Willa n’est pas une fille ordinaire. Depuis son plus jeune âge, elle se passionne pour les animaux. Il faut dire que sa mère était zoologue et que son père est soigneur. Et en plus, elle a grandit dans la savane ce qui permet de créer un lien particulier avec les espèces qui vivent sur place. Beaucoup étaient très rechercher pour leur corne, leur peau ou/et leur viande. Elle doit même sa vie à une lionne qui l’a sauvé d’un incendie où sa maman est morte. La protection des animaux coule dans ces veines. Son paternel est resté en Afrique car il veut punir ceux qui ont assassiné sa génitrice. Elle vit en France avec son grand-père et là aussi il y a de nombreuses espèces à protéger. D’ailleurs, on trouve un petit foyer pour les protéger dans le garage. Le lecteur pourra en savoir plus sur les écureuils, les blaireaux, les rhinocéros, les vautours, les chouettes effraies, les renards… Armelle Modéré les présente de façon très ingénieuse à la fois dans leur milieu naturel, en soin et à travers un journal que tient l’héroïne. Elle les nomme et parle de leur habitude de vie. Une élégante façon de montrer le vivant dans sa richesse et sa fragilité. L’humain est bien souvent responsable de sa disparition et/ou de sa blessure. D’une certaine manière, c’est à lui de montrer qu’il faut réparer. Grâce à la passion d’un jeune garçon pour le numérique et combinée à celle de Willa, cela permet d’atteindre plus de gens. L’art de savoir raconter des histoires se fait par de nombreux biais. La scénariste intègre des éléments réalistes pour donner plus de vraisemblance au récit. Du côté graphisme, c’est très délicat et doux avec des teintes chaleureuses et rassurantes. Aucun doute que l’on veut retrouver la demoiselle pour de nouvelles aventures.

Un adorable premier qui donne envie de retrouver cette attachante héroïne des temps modernes.