Avoir une vie ordinaire d’adolescente, c’est ce que veut Yawara. Mais son grand-père voit pour elle une grande destinée. Pourra t’elle échapper à son chemin?
4ème de couverture
Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Il a été annoncé que les JO de Barcelone accueilleraient enfin la discipline féminine dans la compétition. Jigorô rêve donc de faire de sa petite-fille la première championne olympique féminine de judo. Mais contrairement aux attentes de son aïeul, la jeune fille ne rêve que de mode, d’amour, d’idol… Bref, elle n’aspire qu’à une vie d’adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions. Mais c’est sans compter son talent inné pour le judo, que son entourage ne lui permettra pas d’oublier…!
Mon avis
Naoki Urasawa n’a décidément aucune limite dans son imagination. Il produit une nouvelle série qui parle du judo et pas sous n’importe quelle angle. Et non, cela ne sera une histoire de mecs autour d’un ballon qui rivalisent et qui doivent se surpasser. Grâce à leurs hormones et au culte de l’égo ils doivent prouver que se sont des bonhommes. Le scénariste est largement au-dessus de ces récits bas de gamme qui pullule dans le manga. Il présente son héroïne : Yawara qui est née dans le monde du judo et qui a un grand père très talentueux. Pour elle, il a une vision d’un avenir au combien prometteur. Sauf que l’adolescente voudrait être une fille comme les autres en ne devant s’intéresser qu’aux garçons et aux soldes. Gagner les jeux olympique cela ne l’intéresse vraiment pas du tout. Seulement, elle a intégré tellement les gestes que quand il faut porter assistance à quelqu’un ou se défendre, elle réagit directe. Son papi ne laissera pas tomber son idée de la propulser sur la plus haute marche du podium. Pour la peine, il lui trouve une rivale qui saura l’a défié. Commence ainsi un jeu au sein de la cellule familiale qui donne naissance à des situations très cocasses qui amusent le lecteurs. Progressivement, l’histoire qui paraît simple se complexifie et fait rentrer de nouveaux personnages. A force de lire des oeuvres du mangaka, on sait qu’il n’y a jamais qu’elle seule lecture et qu’un récit linéaire. Le petit pavé parle de judo avec des filles qui mettent des râclés à des mecs sans soucis. Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas au royaume de la boule. Les demoiselles en ont aussi dans la culotte. Même si le tome est paru récemment en France, c’est une des premières séries que Naoki Urasawa a réalisé ce qui peut expliquer l’humour un peu potache avec les petites culottes et les plans sur la poitrine naissante. Toutefois ne remet pas en cause la structure qui donne envie de tourner les 307 pages. D’ailleurs, on a envie de retrouver Yawara pour savoir comment elle va gérer la compétition à haut niveau par la suite. Comment être quelqu’un de normale avec un don exceptionnel? Qu’en est-il de sa famille? A t’elle vraiment des amis sur qui compter?
Même si l’intrigue n’est pas au niveau de « Monster » et « 20th Century Boys », cela permet de voir l’évolution de Naoki Urasawa qui savait déjà intéresser les lecteurs à des récits un peu plus banal et comique.
L’avis de La pomme qui rougit : « j’ai adoré découvrir Yawara. C’est une saga pleine de potentiel et je suis impatiente de voir comment tout cela va évoluer. Les personnages, même les secondaires sont très intéressants.«
L’avis les Blablas de Tachan : « Avec beaucoup mais vraiment beaucoup d’humour et de tendresse, le mangaka met dont en scène le parcours de cette jeune fille et sa relation haute en couleur avec son grand-père, son mentor de toujours. »
L’avis de l’Apprenti Otaku : « Quoi qu’il en soit, ce premier tome est très réussi et très intéressant pour lui-même, que l’on s’intéresse ou non à l’œuvre d’Urasawa. Car ce serait triste de réserver un titre simplement aux fans acharnés, d’autant plus qu’on a ici déjà dans ce premier volume de beaux personnages, une ambiance qui fonctionne très bien et un début d’histoire qui donne envie de continuer, entre comédie et réflexions plus profondes comme Urasawa sait nous proposer. Et si on y ajoute l’aspect « historique » qu’a ce titre dans la carrière de l’auteur, ça en fait une série à côté de laquelle il serait vraiment dommage de passer. »
On en avait déjà un peu parlé, on se rejoint dans l’idée qu’Urasawa prend un peu de hauteur par rapport au genre et propose quelque chose de très intéressant, même si j’avoue préférer ses ambiances plus sérieuses et pesantes.
Je suis d’accord avec toi. J’ai hâte de découvrir tout son travail. J’espère que la médiathèque va finir les autres séries 🙂
Comme dans « karaté kid » : frotter, lustrer ?? 😆
euh… oui 🙂
Bon, maintenant que j’ai étalé ma culture et tout mon savoir, je vais sortir ! mdr
mdr
Je ne connais pas cette nouvelle série d’Urasawa, pourquoi pas 😉
Tu vas adorer 🙂 Et elle pourra même rentrer dans un challenge 🙂
Je viens de la découvrir et j’aime beaucoup. En plus elle est publiée en même temps qu’Asadora, sa série actuelle. J’aime voir son évolution et la diversité de l’oeuvre de Naoki Urasawa. Je veux croire qu’il s’est amusé à écrire et dessiner les aventures de Yawara.
Je pense aussi qu’il s’est beaucoup amusé aussi. J’ai hâte de découvrir le reste de la série 🙂