Asadora ne perd pas espoir de retrouver sa famille. Elle va saisir toutes les occasions qui lui permettra de retrouver ce monstre. L’occasion va t’elle se présenter?
4ème de couverture
1964, les Jeux de Tokyo se préparent. Asa Asada a 17 ans, elle a obtenu sa licence de pilote d’avion et fondé avec le pilote vétéran Kasuga une petite entreprise de pilotage aérien. Elle s’occupe de son petit frère et de sa petite soeur avec l’aide de Kinuyo.Le mystérieux Colonel Jissôji, ex-instructeur de Kasuga avant la guerre, vient retrouver ce dernier pour lui proposer du travail, tandis qu’Asa tombe sur des photos mystérieuses dont elle veut absolument percer le secret !Sa vie pourrait s’en trouver bouleversée !
Mon avis
Naoki Urasawa arrive toujours à surprendre très positivement le lecteur. Progressivement, il sème des petits cailloux que l’on ne peut qu’avoir envie de suivre. Il ne néglige ni l’aspect visuel, ni l’aspect scénaristique et encore moins l’aspect psychologique. Les personnages n’ont rien de cliché et on ne sait pas où l’on va nous emmener. Le kaiju est de retour et il ne faudrait pas qu’il gâche les jeux olympiques. L’avion d’Asa a été transformé en arme de guerre ce qui ne lui fait guère plaisir. Faut-il tuer ce monstre étrange? Est-ce vraiment la solution? Qu’importe elle accepte toutes les missions même les plus dangereuses, les plus secrètes pour avoir des réponses. Derrière ce cache l’espoir de survie de sa famille. Ce tome se montre plus dense et fait monter l’intensité d’un cran. Le souvenir de la guerre, les catastrophes naturelles… marquent les habitants du Japon. La fameuse Kinuyo est l’un des personnage forts qui illustre cela. Malgré les horreurs qu’elle a vu, elle héberge chez elle 4 enfants et un vieux. La générosité et l’amour des autres lui donnent un charisme touchant. Qu’importe les liens du sang, c’est sa famille dorénavant. Les jeux sont une façon de marquer un renouveau en laissant derrière les bombes atomiques, les malades, les morts, les séparations… Les villes changent aussi d’aspect. Asa, adolescente de 17 ans est la clé qui peut éventuellement être ce symbole d’un possible renouveau. Une jeunesse qui se veut volontaire et téméraire qui s’affiche aussi bien Shota, qui s’entraîne pour réaliser son rêve, les deux amis qui souhaitent devenir artistes. La relève est bien présente. La fin du tome est le moment où de nouvelles perspectives s’affichent. Le champ des possibles s’ouvrent au mangaka.
Une histoire passionnante qui se dévore d’une traite et qui doit nous apprendre à cultiver notre patience. Que ce cache t’il derrière cette forme gigantesque qui émerge de l’eau? Suspens.
L’avis de La pomme qui rougit : « En bref, un troisième tome intrigant, prenant et qui nous plonge dans les mystères de cette bête. J’aime de plus en plus Asa et sa vie. En plus, la fin du tome se termine d’une manière qui ne peut que nous annoncer du bon pour la suite ! »
L’avis de l’Apprenti Otaku : « On aura le fin mot de tout ça dans plusieurs années, mais en attendant, chaque volume se déguste avec un plaisir non dissimulé. Le plaisir de lire du grand Urasawa.«
L’avis Les blablas de Tachan : « Avec son tempo parfait, j’ai encore dévoré ce tome qui me laisse, une fois de plus, en proie à une grande frustration en le refermant. Décidément, j’adore les titre de monsieur Urasawa. »