20th century boys – Tome 3 – Naoki Urasawa

Kenji doit faire face à une information d’importance. Que va t’il faire? Peut-il être vraiment de l’humanité?

Un ancien copain de l’école a tout fait pour le retrouver et ce au péril de sa vie. Il lui a donné un message, un prototype d’arme et une information. Maintenant qu’il a toutes ces cartes en main, il va falloir en faire quelque chose. Kenji ne se sent pas à la hauteur, lui qui s’occupe d’un conibi et d’un bébé, comment pourrait-il changer l’avenir du monde? Impossible. Eventuellement qu’il peut donner la patate chaude à d’autres personnes. Malheureusement, tout revient à lui. La solitude n’est pas obligatoire et peut s’entourer d’anciennes connaissances qui vont le soutenir. Avant d’agir, il faut réfléchir à quoi faire. Et cela demande de se souvenir de ce qu’ils avaient inventés lorsqu’ils étaient enfants. Les éléments doucement se complètent dont le nom du chef de cette secte Ami. Le hic reste à connaître l’identité de celui qui porte se masque de grenouille et de l’arrêter dans sa folie des grandeurs. Kenji n’avait pas pris en compte la puissance de ce dernier avant d’aller à cet étrange spectacle et de comprendre qu’en plus il était le père de l’enfant de sa soeur. Comment les choses ont-elles pu en arriver là?

Naoki Urasawa nous prend par les émotions tome après tome. Car notre héros, un gars lambda, sans prétention se retrouve être au cœur d’un énorme complot. Derrière des attentats biochimiques se cache une secte ultra-puissante qui a des adeptes dans toutes les strates de la société du politique, du policier ou du vendeur. Et ils sont prêts à tout car la raison est partie en vacances longues durée. D’ailleurs, cette absence de conscience s’illustre dans la scène où ils essaient d’enlever un bébé qui se met à pleurer. Les adeptes se balancent le bébé comme un simple paquet de couche. Et si la mission ne réussie pas, une seule issue la mort du chef de l’opération. On ne laisse aucune trace. C’est à la fois extrêmement cocasse et à la fois terrifiant. Le sdf surnommé Dieu est aussi très intriguant. Comment fait-il pour voir l’avenir? Ne va t’il pas devenir un ennemi d’Ami? Et on n’oublie pas ce fameux bébé, Kanna, qui a quelque chose de particulier dans son attitude. Elle est liée à Kenji et va jouer un rôle important. Comment? Le mangaka a donné de l’épaisseur, de la vraisemblance à ces personnages qui sont complexes, attachants tout comme chacun d’entre nous. Le héros doit faire face à des choix compliqués surtout pour quelqu’un pour lui. Une personne peut toujours faire la différence pour l’avenir. Une histoire peut se réécrire. Le lecteur est maintenant au coeur d’une aventure d’un jeu d’échec où il doit y avoir un pat, dans le meilleur des cas. D’autant plus que le récit ce termine sur un énigmatique personnage, qui pourrait être une forme de Kenshin qui viendrait aidé Kenji. Est-ce juste un présentiment? Pour le savoir, le voilà obligé de continuer d’avancer dans les tomes. Un manga qui n’a strictement rien à envier à un bon polar.

Une suite toujours plus audacieuse que la précédente, mais jusqu’où le mangaka va nous mener?

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