Silencer – Tome 1 – Shô Fumimura et Yuka Nagate

Rendre justice est une notion très importante pour une policière. D’autant plus quand elle a un flingue et un sens inné de la répartie. Il faut faire attention quand on se frotte Shizuka.

La date fatidique approche à grand pas. Shizuka, après 2 ans, va pouvoir retourner dans son pays, le Japon. Grâce à sa fine gâchette, elle a rendu justice à sa façon. Les choses sont plus évidentes quand on a le permis de tuer. Et puis, quand on ne le possède pas, rien n’empêche de le prendre. Quand on possède des atouts physiques comme la policière cela serait dommage de ne pas s’en servir. Les hommes sont tellement vicieux et pervers qu’il n’est pas si difficile de leur tendre un piège. La punition est souvent sans appel avec une balle dans la tête. Le ménage se réalise plus vite. Même tarif pour une triade coréenne qui mérite un bon coup de pied aux fesses. Il fallait que les choses soient bien faîtes avant le retour à son ancien commissariat. On lui trouve un boulot dans un placard avec un hurluberlu dont on veut se débarrasser. Un duo de choc méfiant qui va à son tour faire chanter les criminels, écraser quelques testicules et faire un petit peu usage de son arme illégale.

La lecture commence sur les chapeaux de roue. Une charmante jeune femme nue avec un tatouage dans le dos va faire une fellation à un homme important. Elle commence à s’appliquer avant de lui saisir ces testicules d’une main et de l’autre son arme à feu. Et paf, une balle part entre les deux yeux. On peut dire que la lecture débute sur des émotions fortes. Cela ne va pas s’arrêter d’un bout à l’autre du récit. Très vite, le titre prend son sens. «  »Shizuka » son prénom en japonais, il signifie « silence »! ». Mais pas dans le sens de la fille gentille et calme qui peut être soumise. Elle réduit au silence tout ceux qui dépasse les limites. Belle, intelligente et fatale, voilà une femme de caractère comme on n’en trouve pas très souvent, surtout en personnage principal. Son binôme japonais, Iba, est un véritable salle type. Il a essayé de la droguer pour la violer et touche la poitrine de ces collègues femmes. Elle lui a remis les idées en place en touchant un de ces points faibles, son service trois pièces. S’il y tient vraiment va falloir qu’il fasse des efforts. A côté, on trouve des méchants comme on aime les détester avec les yakuzas, les violeurs, les voleurs…. Et notre duo va jouer soit à les extorquer ou soit les maîtriser et bientôt les abattre. La confiance ne règne pas entre eux. D’ailleurs, ne serait-il pas prêt à s’entretuer? Les situations complexes se rajoutent pour le plus grand plaisir du lecteur avec une fin des plus curieuse. On veut savoir ce qui va se passer après et ça va faire mal. Aucun doute que le sang va couler… La question se résume à qui va t’il appartenir?

Police corrompue, voleurs, crapules, violeurs… il y en a des gens à arrêter et tuer éventuellement. Shizuka a du boulot à faire avec son meilleur ami, son pistolet un silencieux.

2 commentaires

  1. j’ai du le lire il y a longtemps parce que ton résumé me parle pourtant j’arrive pas à me souvenir de l’avoir lu. Peut-être a-t-il été adapté et que j’ai vu l’adaptation. En tout cas, ça me tente bien de le (re)lire 🙂

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