22h05 rue des Dames

Léonard de Vinci est un génie créatif mais connait-on vraiment sa vie? Benjamin Lacombe et Paul Echegoyen ont décidé à travers deux tomes nommés Léonard & Salaï, de montrer une façade de cet artiste infatigable. Prêt pour l’aventure?

La bd s’ouvre sur une magnifique vue de Florence en 1490. La renaissance est une période où de nombreux artistes émergent comme Titien, Raphaël, Véronèse, Michel-Ange… et bien entendu, Léonard de Vinci. Ce dernier avait un compagnon, le petit Salaï avec qui il va entretenir une liaison sentimentale, sexuelle et artistique pendant presque 30 ans. Il n’est pas très apprécié des autres personnes de l’atelier de l’artiste mais il gardera toujours l’affection et l’attachement du maître.

Ce premier tome traite de la période de 1490 à 1506. Le créateur ne connaît pas que des succès. Ce n’est pas les idées qui lui manquent c’est la concrétisation de ces projets. Sa grande oeuvre, La Cène commence à s’altérer suite à des inondations. Puis il doit fuir Florence, les commandes commencent à tomber mais elles ne peuvent être toutes honorés. Léonard s’essaie à pleins de chose et perd ainsi plein de temps.

Le choix de cette lecture c’est faîtes car je n’avais lu de bd de Benjamin Lacombe, que je connais pour ces illustrations assez macabres. J’ai été servie au niveau des dessins et des couleurs qui sont sublimes et magnifiquement travaillés. C’est indéniable c’est un artiste bourré de talent. Mais l’histoire en elle-même ne m’a pas du tout intéressé. J’aurais aimé connaître plus du travail de Léonard de Vinci, sa relation avec un jeune garçon ne m’intéresse pas du tout. Effectivement, j’ignorais tout de sa vie personnel et je n’ai jamais essayé d’en savoir plus. La lecture de ce premier tome ne m’a pas du tout donné envie de lire la suite. Je vais arrêter là ma découverte.

Les graphismes qui se rapprochent du travail d’Yslaire (série Sambre) ne suffisent pas à en faire une bd intéressante. Trop longue pour moi et sans beaucoup d’intérêt.