4ème de couverture
Elle est grosse, très grosse, et entretient depuis toujours des rapports existentiels avec son gras. Elle croque avec un humour à double tranchant sa lutte contre ses bourrelets, les orgies de barres diététiques, et le regard d’autrui. Source de bien-être zygomatique, cette BD couvre 100% des apports journaliers recommandés en matière drôle… Histoire de ne pas laisser le lecteur sur sa faim !
Notre vision du corps tient un rôle important que cela soit dans le regard que l’on porte soi-même ou que cela soit celui des autres. Et lorsque ce dernier n’est pas dans les normes, cela devient difficile. Gally partage avec nous son quotidien de femme grosse et ce n’est pas facile tous les jours.
Gally nous raconte sa vie de femme grosse. Elle commence l’histoire ainsi Aujourd’hui, je pèse officiellement 40 kilos de trop par rapport à mon poids idéal…. Le ton est donné. Son surpoids est présent tous le temps et dans les moments d’oubli, il y a toujours quelqu’un pour vous le rappeler que cela soit la famille, un inconnu ou un professionnel de la santé. Bien entendu, le jugement le plus dur est celui que l’on s’adresse. Pas besoin d’entendre les remarques d’autrui sur comment on devrait gérer notre vie. Qui ne sait pas qu’il ne faut pas tout manger n’importe quoi et n’importe quand? Mais savoir et faire sont deux choses bien difficile à appliquer surtout quand on a rajouté l’esprit et ces contradictions. Par chance, elle un réconfort, un homme qui l’aime comme elle est.
Une bande dessinée qui se lit bien avec un choix de couleur légèrement surprenant. En effet, le noir côtoie le rose, ouf c’est une bd pour fille. Il est intéressant de plonger dans la vision d’une femme ronde d’elle et de son quotidien. On peut se retrouver facilement dans cette femme qui se sent mal dans son corps. Il est bien aussi de voir aussi des images de femmes qui ont dépassé le 38 depuis très longtemps. Alors mesdames, mesdames un peu de gras dans vos lectures.
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ça m’a l’air bien drôle !!! 😀
C’est drôle et réaliste dans la souffrance par le jugement des autres. Par exemple quand elle va à la boulangerie.
Une très sympa lecture. Je te conseille pour changer un peu des meurtriers 🙂
Les kilos sont à tuer eux aussi !! 👿 faut les traquer, les éradiquer, les éliminer ! 😆 tu vois, toujours des meurtres.
Oui, le regard des autres… pas facile pour les gens qui souffrent de leurs kilos en trop.
difficile d’être le meurtrier de son gras 🙂
oui, on ne peut pas tailler dedans, mais j’aime tailler un bout de gras, pourtant 😉
Je marche, je monte les escaliers et les escalators… je bois de l’eau, mais j’aime manger, alors, quelques kg en trop… 4 à perdre là !
Et puis il a la petite ou moyenne boué de doudou pour mettre sa tête dessus, c’est agréable aussi 🙂
Oui, elle vient à point ! 😉
Le thème est traité avec humour, mais finalement ce que j’en ai le plus retenu c’est quand même la souffrance de cette femme qui n’a jamais vraiment l’esprit tranquille. Son « gras » elle ne le porte pas que sur son corps mais aussi beaucoup dans son esprit. Je suis d’accord avec toi sur le choix des couleurs : ça fait vraiment BD de fille, mais au moins ça change des personnages trop stéréotypés de Margaux Mottin ou Pénélope Bagieu…
Tout à fait.
Pénélope ou Margaux sont des femmes à la forme normal. Le plus difficile est de choisir entre la robe noire et la robe rouge. Alors que Gally se demande quoi mettre pour cacher ce gras trop présent. Comment se cacher est plus sa question.
Et oui tout à fait… Perso, je suis plus attachée à Gally qu’aux autres pépètes…
Moi aussi. Je ressemble plus à Gally qu’aux autres aussi 🙂