4ème de couverture
Raymond Vauban qui exerce son métier de détective sous le nom de Jack Teddyson – ça sonne mieux, non ? – enquête sur le meurtre Sésostris Ferdinand, un gros entrepreneur de Fort-de-France, retrouvé mort et castré. La belle dominicaine avec qui il fretinfretaillait a, bien entendu, disparu. Or la vie privée sur une île comme la Martinique, ça n’existe pas : tout le monde sait qui est qui et qui fait quoi ! Jack à bientôt plus de piste qu’il ne peut en suivre : rite vaudou ? vengeance d’une femme jalouse ? dette de jeu ? magouille politicienne ? le Philip Marlow des Antilles doit enquêter sur des citoyens au-dessus de tout soupçon…
Le soleil cogne, la mer n’est pas loin mais la tranquillité ne règne pas vraiment. Surtout lorsque la femme de Sésostris Ferdinand va prendre contact avec le seul détective de l’île de la Martinique pour découvrir le meurtrier. Un défi que va relever Raymond Vauban dit Jack Teddysson.
Je m’appelle Jack Teddyson. Mon nom ne vous dira rien vu qu’il est faux. Enfin, je veux dire que c’est celui qui figure sur ma carte de visite et sur la plaque de mon bureau, au quartier Bas-Calvaire, en la bonne ville de de Fort-de-France, French West-Indies. En réalité, je suis tout simplement Raymond Vauban quoique ni moi ni aucun de mes ancêtre n’ayons jamais construit la moindre fortification.
Raymond s’occupe plus souvent d’affaire de tromperie, de vol ou de non-paiement de factures. La recherche d’un meurtrier ne lui fait pas peur surtout qu’il a cruellement besoin d’argent et que la femme du défunt est très séduisante. Mais il ne sait pas dans quel bourbier, il va mettre les pieds. Car le Sésostris Ferdinand n’est pas l’homme riche et puissant qu’il paraît être. Il fréquentait les prostitués, jouait au poker et perdait des sommes astronomiques. En plus, on rajoute des intrigues politiques et des enjeux de pouvoir et là on à la totale. Il creuse le sujet et essaie de trouver toutes les possibilités de meurtriers possibles. Bien entendu, il a du mettre le doigt où il ne faut pas puisqu’il par deux fois il échappe à la mort de justesse. Aidé de ces amis, qu’ils soient policier, musicien, prostitué ou amoureuse, il va tout mettre en oeuvre pour comprendre. Malgré lui, l’affaire va pouvoir être résolue et justice sera faîtes.
Raphaël Confiant mets tous les ingrédients du policier avec un détective moyen, feignant et tranquille, une affaire compliquée, des implications politiques, des réseaux de jeux clandestins, de la religion, du sexe et de l’amour. L’auteur rajoute en toile de fond son pays, la Martinique, avec le créole, l’immigration, le métissage, un passé douloureux toujours présent… L’immersion se fait tout de suite et très bien. D’ailleurs, pour ne pas être perdu les mots locaux sont traduits en fin d’ouvrage. J’avoue adoré l’expression Radio-bois-patate pour parler du téléphone arabe.
Un roman policier bien sympathique avec une écriture dynamique et imagée. J’entendais les gens parlés avec leur accent tout en lenteur, en créole et même en espagnol. Il est bon de voyager pour suivre un nouveau détective privée vers les îles assez peu connues. Alors si vous avez envie d’une enquête sur le terrain et de soleil, allez rencontrer M. Vauban.
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Coucou Noctenbule 🙂
Du même auteur dans le même genre j’avais beaucoup aimé « le meurtre du samedi-gloria »
Bisesssss
Coucou jument verte 🙂
Je vais le rajouter à la pal alors 🙂
Merci tentatrice