A sa fenêtre, notre héros admire le paysage. Il regarde jusqu’où porte ses yeux grâce aux conseils d’une tourterelle. Le constat est sans appel, partout du béton et presque plus aucun arbre.
En se baladant dans une forêt, il cherche un arbre. Celui auquel il pourra se confier. Un chardonneret lui donne un conseil : « C’est pas comme ça que tu vas le trouver. Tu fais trop de bruit. Trop lourd. Mais tu dois continuer à marcher ». Chez lui, lorsqu’il va à la fenêtre qu’il ouvre en grand et regarde le paysage qu’il a sous les yeux. Une tourterelle lui demande de bien faire attention. Et le constat est sans appel : partout à perte de vue on voit des immeubles avec du béton. Par ici ou là, on peut observer un arbre. Mais Beyrouth c’est ça maintenant, des habitations à perte de vue. Les oiseaux tentent de survivre du mieux qu’ils peuvent. Le problème, outre la disparition de la nature, est la grande présence de chasseurs. Le pays ne régule nullement le fait de tuer les animaux. Pour laisser une infime partie de la population s’amuser pour se satisfaire en tuant d’innocents volatiles pour flatter leur égo. Et puis, il a ceux que l’on capture ou qu’on élève pour être mis en cage. Un triste constat dont on sait qu’il va être difficile de faire évoluer les mentalités. Les tourterelles s’adaptent contrairement à d’autres espèces qui vont disparaître.
Troubs a décidé de sensibiliser le grand public aux modifications urbaines. On pense à bétonner tous les espaces en mettant quelques arbres sur le trottoir. Certes on peut rassembler les gens dans des centres. Mais la nature derrière en souffre car on ne lui laisse plus le moyen de s’exprimer. On brise un écosystème dont dépendent de nombreux animaux. Mais à Beyrouth cela n’avoir aucune importance. Les politiques gèrent déjà la reconstruction de la ville, la coopération entre les peuples. Le reste viendra peut-être un jour ou pas. On voit qu’en France, les politiques prennent de plus en plus en compte la nature qui est plus présente. Les actions d’ailleurs se multiplient où on implique les habitants de tout âge. Le dessinateur/scénariste sensibilise le lecteur en donnant aussi la parole aux oiseaux, parties prenantes du récit. On ressort du livre touché avec l’envie de protéger la nature pour laisser les volatiles en liberté, même les pigeons.
Une bd qui va toucher les amoureux de l’environnement.
L’avis de Pativore : « Si les humains continuent dans la même direction, s’ils continuent de détruire les forêts, les lieux d’habitation des oiseaux et d’autres animaux, ce sera trop tard, ce sera la fin. »
L’homme est le pire prédateur sur Terre… pas tous, mais une partie.
une grande partie qui a de l’argent, du pouvoir et de la bêtise.
Même rien qu’avec la bêtise ou pire, en croyant bien faire
heureusement que les livres nous permettent de nous échapper du monde réel.
Pour souvent voir une autre réalité, ailleurs et voir pire que la nôtre 😦
et voir de belles choses qui nous permettent de rêver, d’espérer et de rire 🙂
Ou de se rendre compte qu’on est mal barré 😆
On le sait déjà. non??
La couverture est splendide et la thématique originale et importante !
Elle fait partie des bd recommandée sur l’écologie
[…] l’a lue : Noctenbule. […]
Je suis contente de l’avoir lue, elle m’a beaucoup plu, les dessins de Troubs sont superbes et son discours aussi 😉
et malgré que la bd ne soit pas récente, elle reste toujours d’actualité.