
Vouloir travailler en cuisine peut être aussi un choix professionnel. Après plusieurs années dans le journalisme, Géraldine Meignan décide de se reconvertir. Elle nous emmène sur le chemin de son changement de vie.
4e de couverture
Quand elle décide de passer son CAP de cuisine, la journaliste découvre les coulisses des brasseries, épiceries restos et autres palaces parisiens. Elles raconte l’envers du décor du monde la restauration avec humour : le gaspillage, le sexisme, l’organisation militaire, l’arrivée de nouveaux acteurs, etc.

Mon avis
Quand on découvre la couverture, nous avons qu’une seule envie : se plonger dans l’histoire. L’émulsion du monde de la cuisine donne envie d’en savoir plus. Géraldine Meignan décide à plus de 40 ans de changer de vie. Elle quitte le monde du journalisme pour celui de la cuisine. Pour atteindre son objectif, elle suit une formation assez exigeante et se lance dans le grand bain. Il n’y a pas de souci à trouver un emploi dans cet univers. Très vite, on l’emploi pour faire la cuisine sur une péniche culturelle et les choses ne se passent pas comme prévu. Bien entendu, on lui promet monts et merveilles et la déception est là. Les responsable ne savent pas s’organiser et font peser sur elle leur incompétence. Alors elle décide de partir et elle va enchaîner bien des expériences. Le monde de la cuisine n’a pas tellement changé avec le temps. Un milieu où l’on humilie, violente et agresse. Les agressions verbales ne manquent pas. La misogynie reste de mise tout comme le racisme. Comment changer des choses dont les responsables ne sont pas préoccupés? Ce qui l’a touche beaucoup c’est le fait que l’aspect environnemental ne soit pas considéré. On jette les épluchures et d’autres choses au lieu de les valoriser. Tout est acheté dans des chaînes et ne privilégie pas la proximité. Elle est consciente après des années qu’elle ne pourra pas changer les mentalités. Alors elle décide de se lancer dans son restaurant qui sera également une résidence d’artiste. Pour liée aussi ces amours, elle reprend la plume pour écrire cette bande dessinée. Il est rare que ces sujets soient explorés et montrer. D’habitude on montre la magie des ingrédients de qualité avec des recettes plus ou moins facile. Là, on trouve aussi des recettes comme celle du fondant au chocolat. On a très envie de l’essayer sous réserve que l’on maîtrise bien son four. Une critique concrète qui aurait pu être plus approfondis avec des études, des chiffres, des témoignages… Mais on reste dans le témoignage léger et concret. On passe un bon moment de lecture et l’on conseillera cette intermède.
Une lecture sur la cuisine qui remet du baume au coeur car l’amour peut pousser vers des projets qui correspondent à la personne. Par contre, pour le monde de la cuisine, l’exploitation, l’humiliation et la distinction sociale resteront de mise, malheureusement.
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