
Il ne faut pas toujours faire confiance à un criminel. Conquérir le pouvoir et asservir les autres, c’est souvent bien difficile d’y résister. Par chance, Spirou, Fantasio et le professeur Champignac vont mettre de l’ordre dans ce bordel.
4e de couverture
L’ombre du Z est la suite du tome 15 des aventures de Spirou et Fantasio, Z comme Zorglub.
Après avoir maitrisé Zorglub et être sorti vainqueur de la guerre des savants dans laquelle il était embarqué, Champignac, accompagné de nos deux héros, décide au moyen d’une Zoglumobile de retourner à Champignac, tout en ayant éradiqué toutes les bases de Zorglub.( du moins le pensent ils )
Le cauchemar semble terminer, et ce n’est pas les quelques zorglhommes restant à Champignac qui paraissent pouvoir empécher le quotidien de reprendre le dessus.
Jusqu’au jour où un mystérieux individu, affublé d’une cape noir ornée d’un Z sonne à la porte du chateau.
C’est alors que nos amis vont se retrouver embarqués dans un nouveau conflit électronique. Quelle en sera l’issue ? Et quel personnage dirige réellement tout ceci ?
C’est ce que nos amis vont tenter de découvrir en retournant en Palombie, terre natale du Marsupilami…

Mon avis
Quand Spirou, Fantasio et le comte de Champignac sont de retour dans la campagne. Qu’elle est leur surprise en voyant les habitants complètement figés. Une seule chose peut expliquer cette problématique. Zorglub n’a pas été honnête et a continué à utiliser quelques zorglhommes. Il n’a pas fait ça juste par esprit scientifique. « Ta conduite inqualifiable fait de toi la honte du monde scientifique. » (p. 58). Le pouvoir lui monte toujours à la tête. Pour éviter tout souci avec le trio, il est parti en Amérique Latine pour manipuler un peuple qui a déjà prouvé son appétence aux dictateurs. La bande d’amis arrivent comme d’habitude et va résoudre des problèmes importants à l’impact très conséquent. Le comte de Champignac grâce à son ingéniosité développe une machine qui contre les ondes de manipulation de la machine de Zorglub. Cela amène à des situations les plus grotesques les unes des autres. On n’a pas le temps de s’ennuyer, ni de crier ouf. Tout se passe comme prévu donc sans surprise. Par contre, Spip et le Marsupilami apportent beaucoup de dynamisme et d’espièglerie. Les petites blagues fusent et donnent du peps. Sinon, comme d’habitude, il n’y a quasiment pas de femme. Les rares présentes restent des mères de famille donc absolument pas sexualisée. Et pour l’autre, se sont des hôtesses de l’air, blonde, mince avec un corps très marqué. Les bons vieux clichés sont toujours de retour. On passe un bon temps de lecture et donne encore envie de poursuivre la série. Tous les tomes ne doivent pas aller dans la boîte à oublie.
Une lecture qui fait voyager dans le temps, qui joue avec des clichés et aiment les rebondissements improbables.
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