Quand on est fan d’un artiste, on a envie de le rencontrer. C’est le cas de Megumi Saitô qui traverse le Japon pour voir Seijin Gesui. Ce dernier ne sait pas trop comment se comporter avec l’adolescente assez singulière.

4e de couverture
Seijin Gesui est un jeune mangaka amateur. Il partage son temps entre l’écriture et le dessin de ses œuvres, et son petit boulot de livreur de journaux. De nature introvertie, ses journées se suivent et se ressemblent jusqu’à la visite d’une fan du nom de Megumi Saitô. Subjuguée par l’un de ses mangas, elle tenait absolument à faire sa rencontre. L’histoire serait simple s’il ne s’agissait que d’une simple groupie, mais Seijin découvre rapidement que vivre est un combat de tous les jours pour Megumi…

Mon avis
Le titre est assez intriguant et donne envie d’aller plus. Qu’est qu’une fille atypique? Assez vite, on rencontre Megumi Saitô, une adolescente qui ne possède pas les codes sociaux. Elle débarque chez Seijin Gesui sans prévenir et s’incruste. A aucun moment, elle ne lui demande son accord et dit tout ce qui lui passe par la tête. Le jeune homme vit assez reclus avec peu d’amis. Il a un boulot de livreur et publie des mangas en lignes. La gamine lit ses publications en lien avec des personnes singulières qui se font harceler à l’école. Les idées de suicides restent très prégnantes. Elle s’identifie à l’héroïne du récit. Très vite, la mangaka nous précise qu’elle est autiste, sans vraiment préciser quel type d’autisme. Alors, on est censé plus entrer en empathie avec elle. Elle possède de grands yeux censé nous attendrir. Pourtant une forme de malaise reste omniprésente. Une gamine avec un vieux garçon qui cohabitent, il y a quelque chose de dérangeant. D’autant plus qu’il n’y a qu’une seule pièce et sans salle de bains. Où sont les toilettes? Les rebondissements ne manquent pas avec la fille qui devient agressive quand on la touche et frappe une mère et fait un croche-pied à son gamin. L’inconfort et l’incompréhension reste de mise dans cette lecture. Par conséquent, il est hors de question de poursuivre. Dommage, cela aurait été intéressant de parler d’autisme sans forcément aller vers des clichés et rajouter la dépression, la violence et les tentatives de suicide. Tout ça fait trop et on ne voit pas ce que l’on doit en tirer comme enseignement.

Une lecture déplaisante qui n’incite pas à poursuivre car tout part trop dans tous les sens avec de l’excès.

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