
La limite d’acceptation de Tetsuo est atteinte. Il ne contrôle plus son corps et le voilà relié à Akira. Est-ce la fin du monde?
4e de couverture
Néo-Tokyo, an 2019. Nous sommes trente-huit ans après la troisième Guerre mondiale. Le grand cataclysme a dévasté la planète. Depuis, le monde a entamé sa reconstruction. La capitale japonaise n’est plus qu’une espèce de gigantesque poubelle high-tech. Une nuit, une bande de jeunes motards fait une rencontre étrange : celle d’un enfant au visage de vieillard, doté de bien curieux pouvoirs. Ils ne le savent pas encore, mais le processus de réveil d’Akira vient de commencer… Sombre vision d’un futur aux allures d’apocalypse, Akira dépeint une société en perdition livrée aux enfants mutants, aux sectes religieuses et aux forces surnaturelles.
Avec son sens du mouvement et de la vitesse, le dynamisme de son graphisme et son hyperréalisme, cette saga, entamée en 1982, est l’une des oeuvres majeures de l’histoire des mangas. Elle est née de l’imagination de Katsuhiro Otomo, un auteur qui a largement contribué à faire reconnaître le genre hors des frontières de son pays natal.

Mon avis
Cet ultime tome se faisait attendre. On voulait savoir comment tout allait se terminer. Alors, à peine on rentre dans l’histoire que les pages se tournent. Nous voilà happé dans cette aventure haletante qui ne nous lâche pas. Tous les personnages foncent pour sauver le monde face à un ennemi de taille avec des pouvoirs incroyables. Jusqu’à la dernière page où l’on voit fin, on ne peut pas poser l’ouvrage. Katsuhiro Otomo est un vrai génie créatif hors pair. Déjà graphiquement, c’est époustouflant. Les immeubles à perte de vue qu’ils soient ou non détruit, les difformités de Tetsuo, la richesse des tailles dans les débris et surtout les expressions des personnages. On prend le temps de regarder les cases. Puis le scénario est très bien prévu, même la psychologie des personnages. Impossible de se tromper sur les identités car ils sont tous authentiques et vrais. Surtout que l’on s’est attaché à chacun d’entre eux. De plus, les mecs n’ont pas le monopole ni de la force, ni du pouvoir et ni de l’intelligence. La finalité reste étonnante avec un happy end rempli de détermination, de solidarité et de fierté. Incroyable cette lecture qui se refera plus tard avec un enthousiasme toujours aussi intact. Une série a posséder dans sa bibliothèque.
Une lecture incroyable qui montre la force de l’amitié, de la détermination et de la solidarité.
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