L’amour est vraiment quelque chose de difficile. Cela l’est d’autant plus quand on a la pression de la famille qui a choisi un époux. Est-il possible de renoncer à tout ça pour une fille?

4e de couverture
Yuzu est une jeune fille à la mode, énergique et enthousiaste qui veut vivre pleinement sa vie. Elle ne connait pas l’amour et va jusqu à cacher à ses amis son inexpérience derrière des mensonges pour bien paraître. Suite au remariage de sa mère, elle se retrouve dans une nouvelle école très restrictive réservée aux filles. Le jour de la rentrée, Yuzu se dispute avec Mei, qui n est autre que la présidente du conseil des élèves et… sa nouvelle demi-soeur ! Face à cette situation, Yuzu ne sait pas comment réagir. Réussira-t-elle à se faire à sa nouvelle vie ? Arrivera-t-elle à s entendre avec sa demi-soeur ?

Mon avis
Quand on attend un tome avec impatience, on risque d’être plus déçue. Déjà, les tomes de la série Citrus ne sont pas très épais. Donc on sait déjà que l’on n’en aura pas pour son argent. Et quand enfin, il se passe quelque chose on espère que cela va perdurer dans les tomes suivants. Là, il ne se passe vraiment pas grand chose. Au lieu d’avancer dans le récit, le manga fait du remplissage facile et grossier. On a déjà eu toute la litanie que l’on avait déjà eu avant. Il faut arrêter de prendre les lecteurs pour des vaches à lait. On n’apprend rien de nouveau. Mei va se marier et donc elle ne peut pas poursuivre la relation avec sa demi-soeur. Malgré l’amour qu’elle lui porte, elle ne peut s’engager à rien. Pour cela, elle décide de la laisser avec un cahier expliquant la situation. Au final, on a l’impression d’avoir perdu du temps. Il reste un tome pour finir la série. Qu’est-ce qui va nous être réservé afin de ne pas clôturer dans la frustration? L’impatience n’est pas présente car le déception est trop marqué pour l’instant. Raconter une histoire d’amour entre deux adolescentes amènent à de la découverte de l’autre, d’affirmation de ses sentiments, de faire face à ces peurs… Là, rien de cela. Un bilan qui a déjà été de trop nombreuses fois réalisé. Par contre, le mangaka hypersexualise les mineurs qui ont des corps difformes, des gros seins et des visages trop suggestifs. C’est dommage aussi de tomber si facilement dans les clichés du sexe pour attirer un public plus masculin et moins exigeant sur le scénario. En effet, les héroïnes de SFFF sont à moitié nues et très rarement lesbienne.

Une suite décevante qui fait traîner avec aucune information supplémentaire et qui n’annonce rien de bon pour la fin.

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