Les femmes sont une vraie source d’information. Entre celles qui restent à la maison, celles qui s’occupent de leurs enfants et celle qui ne pensent qu’à leur physique, les moqueries ne manquent pas. The NewYorker rassemble toutes les dessins de presse qui tourne en dérision cette image d’une autre époque, ou pas.

4e de couverture
Les dessinateurs et les dessinatrices du New Yorker épinglent avec malice les femmes trop belles, les Fashion victims, les Working girls, les femmes libérées, les mères juives, les jalouses, les femmes au foyer, les ambitieuses…

Mon avis
Les femmes ont toujours été des sources de moquerie. Même encore de nos jours, on pense que les femmes mariées depuis des années sont des bobones aigries. Elles sont devenues grosses et moches, comment rivaliser avec des jeunettes qui font bander leurs maris? Les clichés ont la dent dure. Les blagues ne manquent pas. Parfois, on voit quelques redites. Mais ce qui est bien, des femmes dessinatrices savent se moquer d’elle-même. On y découvre quelques femmes qui prennent leur liberté. Cela reste rare. Pour beaucoup, cela passe par le meurtre de leur conjoint. Jean-Loup Chiflet a réalisé une sélection de 300 dessins parus dans le New-Yorker entre 1930 et aujourd’hui. On peut se demander si les conditions et les droits de la femme ont tellement évolué. Les discriminations restent normales et la femme prend peu de liberté. Elle se préoccupe encore beaucoup de son apparence pour rester un objet de désir pour les hommes. Et très tôt, elles l’enseignent à leur progéniture cette posture. Il semblerait que le féminisme soit inexistant et n’a eu aucun impact. Les tenues de ces dames se modifient et c’est tout. On sourit de certaines situations. Au final, on se moque plus des femmes qu’avec elles.

Une anthologie qui surprend et qui fait plaisir car elle permet de voir les clichés liés à la femme qui ne change guère.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.