
A ce qui paraît, il est important de fêter ces 40 ans. Surtout quand il est question de mai 68. Une période ou presque toute la société est descendue dans la rue pour demander de l’équité et du respect.
4e de couverture
2008 marquera les quarante ans des événements de mai 68. une date charnière dans l’histoire de notre pays, toujours considérée comme l’une des plus emblématiques sur le plan des bouleversements sociaux, politiques et culturels.
La bande dessinée a été directement touchée par ces événements et leurs conséquences. Il était donc naturel qu’elle rende hommage au fait historique qui lui a conféré maturité et liberté.
Illustrations et histoires courtes, ton léger et sérieux, plusieurs générations d’auteurs évoquent, en images le souvenir d’événements médiatisés, ou celui d’un vécu personnel lié à mai 68.
Mon avis
Quand on voit un tel titre « Mai 68 – Le pavé dans la bande dessinée », on est tout de suite happé. Aussi bien celles et ceux qui l’ont connu ou pas, ont tous quelque chose à raconter. Après « Dis papi, tu faisais quoi pendant la guerre? » ou passe « Dis papa, tu faisais quoi pendant mai 68? ». De nombreux slogans restent marquant même de nos jours comme sous les pavés la plage. D’ailleurs, on retrouvera certaines affiches de propagande dans la bande dessinée. On pourrait croire que l’on va retrouver l’évènement raconter par divers bédéastes. Toutefois, ce n’est pas le cas. Chacun raconte un souvenir ou en profite pour critiquer notre société actuelle. Les histoires peuvent prendre une page comme trois, quatre. On n’apprend rien et on voit juste l’impact sur aujourd’hui, du moins sur les mémoires. Pourquoi n’a t’il pas été fait le choix de bédéaste d’une autre époque qui ont vécu l’irrévérence et qui ont contribué? La réponse se trouve surement dans l’éditeur : Soleil. Ce dernier n’est pas connu pour ses productions de qualité et la recherche sur l’Histoire. Ni pour sa mixité et ni pour l’absence de représentation hypersexualisée. On note la présence d’une seule femme sur quatorze scénaristes invités. Mais j’ai retrouvé parfois des récits entendu par de la famille et des témoignages tiers. C’est sympathique à lire sans pour autant être mémorable. On l’oublie assez rapidement et c’est dommage car on aurait aimé que ce pavé dans la bd laisse une bonne trace et non une petite égratignure.
Une lecture très partagé qui n’apporte pas grand chose sur l’histoire de mai 68 et des combats aussi bien des élites dans les écoles que les ouvriers dans les usines.
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