22h05 rue des Dames

La tension est à son comble au sein de la famille. Seiichi prend plus de confiance en lui et dérape à l’école. Les choses progressivement empirent.

4e de couverture
Le rapport fusionnel d’une mère avec son fils, le nouveau récit de relation dysfonctionnelle de Shuzo Oshimi !
Comme Shigeru est maintenant sorti de l’hôpital, Seiko et son fils lui rendent visite à domicile. Alors que les deux femmes s’affairent dans la cuisine, Seiichi reste seul avec son cousin amorphe… jusqu’à ce qu’une chute sur le parquet du salon change du tout au tout le comportement du convalescent !
Le choc a réveillé le souvenir de son accident, et le voilà qui dénonce la coupable d’un index accusateur. Déterminé à protéger sa mère, Seiichi s’interpose, mais la vérité a déjà éclaté au grand jour ! Tout est différent, à présent…

Mon avis
Shuzo Oshimi a faire monter progressivement la tension dans le récit. Seiichi se transforme et n’est plus ce gentil garçon. Quand d’autres gamins s’amusent à l’humilier, il ne se laisse plus faire. Il ferme son poing et frappe l’autre élève. Cela ne l’affecte aucunement car au final on n’existe pas vraiment. Sa mère est fière de son attitude. Lors de l’échange avec l’élève blessé et sa maman, Seiko accuse Yuko d’avoir pervertit son fils. Il lui appartient. Les choses se compliquent car le cousin amorphe a retrouvé la mémoire et son résumé de l’accident est bien net. Il n’est pas tombé et il a été poussé. Seiichi se fait enlever par sa tante pour avoir le récit réel de ce qui s’est passé. Au final, c’est Seiko qui annonce ce qu’elle a fait au plus grand étonnement de tous. Elle veut un nouveau départ et elle voit ça comme une opportunité. Impossible de ne pas croire qu’elle n’a pas de trouble cognitif profond. La représentation des visages reste terrifiante et malaisante. Les gros plans sur les yeux imposent une gêne et des troubles. Encore une fois, tout nous montre des souffrances et de vies gâchées. Jusqu’où va aller le mangaka?

Une lecture qui montre que la folie n’a surrement pas de limite.