Léonard ne manque pas de créativité. Les idées fusent et donnent naissance à des choses incroyables. Le succès par contre ne sera pas toujours au rendez-vous.

4e de couverture
Trop de gens l’ignorent… Après avoir inventé le vélo, Léonard a aussi créé la plus célèbre des courses cyclistes : le Tour de France. Dans son génie, il n’a rien oublié de ce qui en fait la célébrité aujourd’hui : les cols infranchissables (sauf par le disciple), la caravane du tour, le « pot belge »…

Mon avis
La série Léonard n’est plus de prime jeunesse. Pour rester toujours dans l’air du temps et pour plaire aux enfants, le duo De Groot et Turk, tentent de faire des blagues avec des anachronismes plus faciles. Parler d’inventer le tour de France avec tous les éléments de communication sous François 1er, cela manque d’ingéniosité. Aucun doute qu’un lecteur de 12 ans comprendra très bien. Les ficelles sont trop grosses pour trouver cela drôle. On note quelques bons mots malgré qu’ils soient là aussi trop insistant comme le produit dopant créé par Léonard à base d’Epinards, de Piment et d’Oignons qui donne EPO. Même les petits mots du chat Raoul n’arrive pas à dérider un sourire. Les agressions et les humiliations de Disciple deviennent omniprésentes et autorise la violence gratuite pour un gag récurrent. Faut-il dès le plus jeune âge faire accepter que lorsqu’on est un homme, vieux et puissant cela l’autorise à tout? Il donne des ordres et fait tout toujours tout seul. A cela ce rajoute quelques clichés misogynes dont on se passerait bien. Basile est ravie de gagner pour se faire embrasser par une femme belle, mince, cheveux long, lèvres pulpeuses et grosse poitrine. Pour la blague, une fois c’est une femme petite, grosse avec un poireau sur le visage ce qui déconvient forcément. Les femmes doivent rester des objets de désir même dans une bd jeunesse pour faire de l’humour. Surtout que les femmes restent peu présentes dans la série. L’unique personnage récurrent est celle qui fait le ménage et la cuisine, très serviable. Donc, elle est grosse et quelconque. Les pages se tournent avec une forme d’ennui avec une interrogation : à partir de quand sait-on qu’une série doit s’arrêter?

Une lecture qui déçoit que l’ingéniosité et l’impertinence devient juste un produit commercial pour les enfants.

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Bienvenue dans cette immersion dans le monde fabuleux du 9e art.