
Quand un méchant agit mal, le docteur Poche ne peut pas rester les bras croisés. Il décide d’agir avec ces amis pour sauver la poule de Pâques. Une lutte avec un cruel chasseur s’impose.
4e de couverture
Quand on est une petite poule de Pâques, on voit du pays. Accrochée à sa petite cloche, on navigue entre les nuages, au-dessus des toits et des bois. Mais cela peut devenir dangereux quand un méchant braconnier à l’humeur féroce vous tire dessus. Touchée à l’aile, la petite cloche se voit contrainte à un atterrissage forcé. Recueillie et soignée par le bon docteur, elle conte ses malheurs. Quant à la petite poule capturée par le braconnier, son avenir est incertain : il lui faut pondre un oeuf en or ou passer à la casserole. Elle a beau se concentrer de toutes ses forces, rien n’y fait, les oeufs qu’elle pond sont toujours en chocolat. Heureusement, le docteur Poche et les enfants pourront intervenir pour sauver la petite poule jaune à coups de baguette magique, afin que la fête de Pâques soit respectée. Aidés par les animaux des bois, ils puniront le vilain braconnier, qui sera copieusement bombardé d’oeufs de Pâques. Deuxième album des nouvelles aventures du « Docteur Poche », cette fête de Pâques est l’occasion de retrouver tous les personnages chers à Wasterlain et de faire la connaissance de petits nouveaux bien sympathiques, la petite poule et le lapin bleu. Des histoires qui sont autant de cadeaux pour les enfants.

Mon avis
Quand on commence la lecture, on pourrait croire que l’histoire date des années 60, sauf que l’album est publié en 1997. On dirait que Marc Wasterlain n’a fait vraiment pas fait évoluer ses personnages. Une moral d’une autre époque est assez omniprésente avec des clichés et des représentations obsolètes. Le méchant est un chasseur braconnier qui est cruel et aime tuer. Physiquement, il est gros, grossier, insultant, agressif, légèrement vouté. Il vole la poule qui est dans la cloche de Pâques. Il existe une poule dans une cloche, c’est un peu simplet. La poule pond des oeufs en chocolat et le lapin de Pâques fait magiquement des lapins en chocolat. Les cloches se déplacent et déposent des chocolat dans les jardins de tous ceux ayant des enfants. Le fait de choisir une fête religieuse catholique est assez dérangeant car cela sous-entend que c’est vrai. En plus, on voit une église et un curé, est-ce toujours le cas dans la société des années 90? La religion ne devrait pas avoir sa place dans la bd pour enfant dans des publications grand public. C’est très violent car le chasseur cherche à tuer le docteur Poche ainsi que des enfants. Les insultes fusent. D’ailleurs le nom de Landru revient régulièrement. Est-ce une référence qu’un enfant de 9 ans doit connaître? On a même la mère Michel qui a perdu son chat. C’est un peu facile tout de même. Heureusement qu’elle soit gentille. Les stéréotypes n’arrêtent pas car le même méchant n’a rien pour lui. Les vilains ne se lavent pas. « Rhaa! J’ai horreur de l’eau! Ca lave… » (p. 39). Le bédéaste maîtrise le rythme car on n’a pas le temps de s’ennuyer car les rebondissements absurdes ne manquent pas. Les gentils gagnent et le méchant est puni. Il faut que votre âme d’enfant reste encore un peu présente pour apprécier cette lecture suranné. Dommage que parfois les bédéastes ne suivent pas les époques.
Une lecture étonnante qui nous propose un voyage dans le temps où la violence est normal car au final se sont les gentils qui gagnent.
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