
L’idée de trouver une recette pour faire de l’or en fait rêver plus d’un. Le comte de Champignac n’a pas pu tenir sa langue sur l’ouvrage qui la dévoile. Par conséquent, sa vie est en jeu.
4e de couverture
Champignac et Zorglub annoncent publiquement qu’ils ont trouvé le moyen de fabriquer de l’or. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd…

Mon avis
La surprise est de taille quand on commence la bande dessinée. On nous parle directement de Nicolas Flamel. L’alchimiste français qui voulait transformer le plomb en or à inspiré de très nombreux auteurs à travers le temps. On pense aussi bien à Alexandre Dumas, Dan Brown jusqu’à J.K Rowling avec son fameux magicien à la marque sur le visage. La pierre philosophale a de quoi créé des envieux. Donc, pas de surprise de voir le retour de Zantafio qui a la rancune tenace. Il veut se livre à tout prix et enlève le comte de Champignac. En même temps, il n’est pas malin de dire sur les ondes qu’il possède ce bien précieux. L’amour des sciences est omniprésente. On découvre que Zorglub est ami avec le comte et ensemble mènent des expériences. Il va aider Spirou et Fantasio à retrouver leur ami. Bien entendu, nous allons suivre une aventure pleine de rebondissements plus exagéré et fantasque les uns des autres. On se laisse assez facilement porter car l’humour est de mise. Et surtout que l’on insiste avec d’un côté les méchants et l’autre les gentils. Le duo composé du Marsupilami et de Spip qui apporte beaucoup d’absurde et de cocasserie. Spip possède toujours des bons mots. Jean-Claude Fournier met beaucoup la nature et les animaux dans l’album. D’ailleurs, on évite de les abimer ou les détruire. Le vocabulaire suranné contribue à l’impression d’un ouvrage d’un autre temps où l’on vivait plus doucement, sans téléphone portable et sans internet. Le bédéaste respecte l’esprit de Franquin avec l’absence de femmes, même dans l’espace public. On retrouve les clichés racistes dans les deux petites histoires de fin avec les clichés avec des asiatiques. Là on va au Japon, on tourne en ridicule le fait que l’on se courbe de façon respectueuse pour dire bonjour. Même les visages ressemblent à l’archétype du chinois. L’autre récit évoque Noël avec la distinction sociale et la générosité. En tout cas, cela donne envie de lire la suite pour savoir si un nouveau créatif insuffle des idées plus ouvertes, curieuses et moins discriminantes.
Une lecture sympathique qui ne met personne en porte-à-faux.
L’avis de Belette : « Pour ma part, ma redécouverte des albums de Fournier a mal commencé avec ce faiseur d’or qui ne m’a pas emporté, même si j’ai apprécié certains gags et l’utilisation conforme des personnages, dont le maire (je pisse encore de rire avec son dernier discours), Champignac et Zorglub. »
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