
Gagner de l’argent sans tuer personne lui convenait parfaitement. Par amitié pour son pote, il reprend du service. Seulement, il ne savait pas dans quel piège, il allait tomber.
4e de couverture
Petroleo Futuro Internacional, la grande compagnie pétrolière dans laquelle le Tueur a accepté de s’engager publiquement, tourne à plein régime depuis quatre ans et ses résultats dépassent toutes les espérances. Devenu un homme riche, le Tueur pourrait enfin raccrocher pour ne plus se consacrer qu’à sa famille. Mais on ne se débarrasse pas si aisément d’un pedigree aussi chèrement acquis. Mariano, l’ami colombien du Tueur, est devenu ministre dans son pays et n’aspire qu’à s’élever dans la hiérarchie, quitte à voir disparaître certains concurrents gênants. L’ex-truand décide donc de faire appel aux talents du Tueur. Lequel, à la fois par amitié et par désoeuvrement, accepte de « rendre service » à Mariano.

Mon avis
Pour ces amis, on est prêt à faire des compromis. Le tueur ne prend pas vraiment de plaisir pour tuer. C’est un job presque comme un autre. Grâce à ces actions précédentes et son investissement dans l’entreprise de pétrole, il n’avait plus à reprendre son statut de tueur à gage. Voilà que Mariano lui demande un service. Il faudrait juste dégommer trois personnes qui peuvent nuire à son business. Le scepticisme est au rendez-vous. D’autant plus quand il voit que son pote snife de la drogue alors qu’il s’y refusait toujours. Comme il a dit d’accord, il s’y applique. Par contre, Haywood lui avait dit d’être vigilant sans être plus explicite. A son troisième meurtres, il se rend compte qu’il est dans une panade sans nom. Comment son pote a pu faire ça? Dorénavant, il va falloir être plus vigilant. Une tension arrive et est très palpable. Même dans l’approche graphique, on le perçoit très bien. On débute avec des fonds de page en noir et des dessins en blanc ainsi que rouge. Même dans le récit plus loin, il y a des structures dynamiques dans la mise en page. Sans oublier les remarques philosophiques sur le monde qui est cruel et impitoyable. L’obscurité prend plus de place ce qui annonce un drame. Le ressenti de remplissage est présent tout de même. Impossible de s’arrêter en si bon chemin, même si on sait ce que la fin nous réserve.
Un voyage surprenant où le tueur doit faire face à sa finitude.
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