Elias a retrouvé le magicien qui a volé son visage. Malheureusement, ce n’est pas en l’attaquant frontalement qu’il pourra changer les choses. Grâce à son ingéniosité, il trouvera peut être le moyen de sauver tout le monde.

4e de couverture
Chevaliers, rois, sorciers, héros ou simples fous, tous convoitent les trente-deux pièces du jeu des corps célestes. On dit que ce jeu vient d’une époque si ancienne qu’elle est tombée dans l’oubli. On dit que ses pièces proviennent de la mâchoire d’un dragon cosmique dont les trente-deux dents possèdent chacune un pouvoir différent. Et l’on dit surtout que celui qui réunira le jeu entier détiendra alors le pouvoir de recommencer sa vie… c’est celui que veulent les fous.

Mon avis
L’enthousiasme du premier tome retombe un peu dans cette suite. On sent le remplissage pour faire une trilogie. Forcément, Elias finit dans les geôles et le magicien veut le tuer. Comme il arrive à manipuler le jeune souverain, il peut tout faire à sa guise. Même s’il ne se souvient pas de qu’il a fait, aucun doute que c’était une escroquerie. L’honnêteté ce n’est pas son truc. Il porte le visage d’un autre et il a fait que la plupart des humains attrapent la peste rousse. C’est le mal absolu et progressivement, le lecteur le découvre. La belle Evangele, à moitié nue, possède de son côté la science et est persuadée de trouver le vaccin contre la maladie qui ravage le monde. On oppose science versus magie et l’une des deux fonctionne plus vite. La voilà qui attrape aussi la peste et ces jours sont comptés. Alors elle décide d’aider Elias qui l’a repoussé. Son orgueil a été atteint et les deux compagnons de voyage joue avec ça pour la manipuler. Sans surprise, ils arrivent à s’en sortir grâce à des cartes magiques. Par conséquent, on a le droit à assister à des scènes de bagarres de haut vol et des situations improbables. Pas le temps de s’ennuyer. Et surtout on rencontre plus d’interlocuteurs ce qui complexifie le récit. Pas de surprise sur le dénouement, on reste dans quelque chose de très classique pour le genre. Une petite lecture de temps en temps, cela reste très sympathique et sans prétention.

Un voyage rempli d’amitié, de violence et de doute qui ne pourra se conclure qu’avec un happy end.

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